dimanche 12 décembre 2010

Mise en route législative unitaire d'Europe Écologie Les Verts (EELV)

Philippe Meirieu élu à la tête du parlement
d'Europe Écologie - Les Verts

LEMONDE.FR avec AFP | 11.12.10 | 19h55
 
Consensuel, "monsieur fédérateur", Philippe Meirieu a été élu à une très large majorité, à la place de Jean-Paul Besset qui a claqué la porte du parti.
Consensuel, "monsieur fédérateur", Philippe Meirieu a été
élu à une très large majorité, à la place de Jean-Paul Besset
qui a claqué la porte du parti.

Les écologistes ont tenu samedi 11 décembre à afficher à nouveau leur unité après l'élection à la quasi-unanimité de l'élu rhône-alpin Philippe Meirieu à la tête du parlement d'Europe Ecologie-Les Verts, quelques jours après le refus fracassant de Jean-Paul Besset d'occuper ce poste.

jeudi 9 décembre 2010

Une nouvelle publication locale: "VINCENNES +"

HISTORIQUE A VINCENNES



HISTORIQUE A VINCENNES
Non, il ne s’agit pas des fortes chutes de neige de ce mercredi.

Nous sommes heureux de vous annoncer la sortie vendredi soir du magazine Vincennes +.

Vincennes + le premier numéro d’un magazine indépendant qui, nous l’espérons, aura de nombreux successeurs dans les mois à venir.

Vincennes + est aussi le prolongement naturel de son frère aîné en ligne, Vincennes Hebdo, un «netzine» créé il y a déjà plus d’un an, et qui réunit déjà plus de 7500 lecteurs et lectrices, Vincennoises et Vincennois, chaque mois, pour 35 000 pages vues.

Vincennes Hebdo, ce sont aussi des nouvelles locales données au quotidien, et suivies par les 1200 ami(e)s qu’il compte sur le plus célèbre des réseaux sociaux, Facebook. Plus de 500 personnes se sont également abonnés à notre newsletter hebdomadaire, qui ne vise qu’à vous proposer l’essentiel de l’information locale : événements, rencontres, soirées, spectacles...

Pourquoi avoir créé ces deux médias complémentaires ? Tout d’abord parce que c’est notre métier, au quotidien, et que se faire plaisir en se rendant utile, en écrivant sur ce qui fait le quotidien que nous partageons tous est une forme de luxe rare. Le luxe d’informer. Ensuite parce que Vincennes le vaut bien, pour paraphraser un célèbre slogan !

Si nous habitons cette ville, c’est pour sa qualité de vie locale, ses commerces, son harmonie, son mélange des genres et des gens, pour profiter de tous les avantages de Paris (presque) sans les inconvénients du quotidien francilien.

Alors nous nous sommes dits qu’entre les informations traitées par le seul quotidien régional et les nombreux supports de communication municipaux, il pouvait aussi exister une place, une utilité, pour un média indépendant. Un média qui sera ce que vous voudrez en faire. Mais aussi un média gratuit, car par essence destiné à tous.

Vincennes + sera distribué à partir de vendredi soir aux sorties du RER, samedi rue du midi et dimanche au marché.

Vous retrouverez aussi Vincennes + chez de nombreux commerçants (Sira Kura, Graine de rainette, Pomme Contrôle …)

Bonne lecture ! 

Mercredi 8 Décembre 2010

samedi 27 novembre 2010

Les grands projets de Vincennes s’exposent

La fin de la concertation menée sur le projet de ville depuis 2006 est l’occasion d’un point didactique sur l’ensemble des projets qui ont été initiés ou vont voir le jour en matière d’aménagement urbain et d’équipements publics. Au cœur des préoccupations bien sûr, le projet de ville, pour lequel les dernières réunions publiques ont eu lieu en juin et cet automne. Mais cette exposition mettra également en lumière les projets d'aménagement des espaces apaisés et ceux liés aux équipements publics.

Le projet de ville

Ce programme global de réaménagement et d’embellissement concerne trois quartiers :
Les travaux débuteront en 2011 au centre et à l’est, et en 2012 à l’ouest.

Les espaces apaisés

En savoir plus sur les espaces apaisés
Ces secteurs favorisent la cohabitation des différents modes de déplacement (automobiles, cyclistes, piétons). À terme, ils représenteront plus de 40 % du territoire communal

De nouveaux équipements

Du côté des bâtiments, les projets sont tout aussi importants, qu’il s’agisse de projets de rénovation urbaine (réhabilitation de l’îlot Fontenay, transformation de l’ancienne caserne des pompiers….) ou d’équipements publics.
Le nouveau centre aquatique actuellement en construction au Domaine du Bois doit ouvrir ses portes à l’automne 2011, de même que le nouvel espace dédié à la jeunesse, rue de l’Égalité. Le centre sportif Hector-Berlioz fera ensuite l’objet d’une importante rénovation suite au transfert des activités aquatiques.

Permanence des élus pendant l'exposition

Dans la continuité des rendez-vous "Les élus à votre rencontre" de l'automne, une permanence aura lieu sur place :
  • mardi 23 novembre de 17h30 à 19h30
  • vendredi 26 novembre de 17h30 à 19h30
  • samedi 27 novembre de 10h30 à 12h30
Du 18 au 30 novembre, place Pierre-Sémard - voir sur le plan

Les autres actualités de la rubrique :

mardi 23 novembre 2010

Forum 21


Le 24 novembre 2010
Solidarité et cohésion sociale, consommation, lutte contre le changement climatique, préservation des ressources et de la biodiversité… Ce nouveau Forum 21 est l'occasion de restituer le programme d'action arbitré.
Pendant le Forum 21 de juin dernier, l’ensemble des propositions d’action des Vincennois issues de la concertation ont été présentées. Depuis, les élus et services de la Ville ont examiné toutes les propositions, évalué leur faisabilité à court ou long terme, et arbitré le programme d’action de l’Agenda 21.
Cette soirée sera également l'occasion d'un nouvel échange sur le programme avant la soumission au vote du Conseil municipal le 14 décembre prochain.
Mercredi 24 novembre à 20h00, Entrée libre
salle Robert-Louis, Cœur de ville
98 rue de Fontenay 

dimanche 14 novembre 2010

Jean-Louis Borloo veut retrouver sa "liberté de parole"


Un geste pour la planète : l'impression de cette information est-elle vraiment nécessaire ? LEMONDE.FR | 14.11.10 | 17h16 • Mis à jour le 14.11.10 | 17h16

Le ministre de l'Ecologie sortant a annoncé, lors d'une conférence de presse, qu'il "avait choisi" de ne pas faire partie de la nouvelle équipe réunie par François Fillon.AFP/BERTRAND GUAY


Jean-Louis Borloo ne sera pas du prochain gouvernement. Après deux jours de tractations, le ministre de l'Ecologie sortant a annoncé, lors d'une conférence de presse, qu'il "avait choisi" de ne pas faire partie de la nouvelle équipe réunie par François Fillon.

L'annonce a son importance : Jean-Louis Borloo était encore donné favori pour Matignon la semaine dernière, puis à la tête d'un grand ministère social. Il annonce finalement qu'il a "choisi", lui-même, doit-on comprendre, de quitter le gouvernement. Manière de signifier qu'il n'a pas voulu céder à la tentation d'un ministère de consolation. Et aussi qu'il faudra sans doute compter avec lui d'ici à 2012.

"Je préfère retrouver ma liberté de proposition et de parole au service de mes valeurs" au premier rang "desquelles je place la cohésion sociale", poursuit le communiqué du ministre, qui assure cependant qu'il a "vivement remercié le président de la confiance qu'il m'a accordée au cours des trois dernières années. Grâce à lui la France a pris un virage décisif vers une croissance durable".

S'il est trop tôt pour refaire le fil de ce week-end agité pour Jean-Louis Borloo, on peut déjà déduire ce qui s'est produit : reçu à l'Elysée samedi, alors que sa nomination à Matignon apparaîssait déjà peu probable, le ministre s'est, semble-t-il, vu proposer plusieurs postes : on l'a évoqué au Quai d'Orsay, notamment, mais aussi à la justice. Selon La Voix du Nord, il aurait exigé un grand ministère de l'économie, des finances et de l'industrie, sans l'obtenir. D'où l'annonce de son départ.

LE RISQUE DE FÂCHER LES CENTRISTES

Nicolas Sarkozy n'aura pas réussi, comme il le souhaitait, à ménager toutes les sensibilités à droite. En resserrant son gouvernement autout de ses fidèles et de "poids lourds" issus du RPR, même s'il reste quelques centristes, le chef de l'Etat prend le risque de se fâcher avec cette composante de la majorité. Depuis des mois, les ex-UDF réclament un virage social et un recentrage de l'action du chef de l'Etat.

D'où l'hypothèse Borloo, après la difficile réforme des retraites, qui a séduit certains, mais provoqué une levée de boucliers des ténors de la droite ex-RPR, qui a lancé une véritable campagne de dénigrement du ministre, tout en poussant à un maintien de François Fillon. Nicolas Sarkozy les a écouté, et a choisi la continuité, avec un François Fillon certes populaire à droite, mais qui aura du mal à incarner un changement profond et un nouveau souffle. Il a surtout pris le risque de se créer un ennemi de taille au centre.

Au final, entre Jean-Louis Borloo, Hervé Morin, également donné partant, ou Marc-Philippe Daubresse qui quitterait son poste, la tendance centriste au sein du gouvernement semble se réduire à la portion congrue. S'il est trop tôt pour dire quelles sont les intentions de Jean-Louis Borloo, le ton de son communiqué indique qu'il ne va certainement pas en rester là. La "liberté de parole" retrouvée de Jean-Louis Borloo pourrait faire mal, si elle servait à critiquer le gouvernement ou le chef de l'Etat.

Sans compter l'hypothèse d'une candidature de l'ex-ministre pour 2012. Bien que paradoxalement, celle-ci pourrait servir Nicolas Sarkozy en rassemblant une partie du centre au premier tour. Tout dépendra maintenant des choix de Jean-Louis Borloo et du degré de "liberté de parole et de proposition" qu'il compte adopter.

Europe-Ecologie-Les Verts pour "construire un monde écolo"


Cécile Duflot, après son discours aux Assises nationales du rassemblement des écologistes, le 13 novembre à Lyon. AFP/PHILIPPE DESMAZES/Un geste pour la planète : l'impression de cette information est-elle vraiment nécessaire ? LEMONDE.FR | 13.11.10 | 20h54 • Mis à jour le 13.11.10 | 20h54
"Bienvenue dans ce monde écolo que nous construisons ensemble" : c'est avec ces mots que les Assises nationale du rassemblement des écologistes se sont ouvertes, samedi 13 novembre, au palais des congrès de Lyon.

samedi 13 novembre 2010

Vrai Faux remaniement

Les critiques les plus vives n'ont pas tardées. Après le vrai faux remaniement ministériel enclenché depuis ce samedi, Nicolas Dupont Aignan a déclaré:

Remaniement: "show" (Dupont-Aignan)

Lefigaro.fr avec Reuters
13/11/2010 | Mise à jour : 22:29
Réagir

Le président de la République a organisé une opération de communication en mettant fin aux fonctions de François Fillon un samedi sans désigner immédiatement son successeur, estime Nicolas Dupont-Aignan, député de droite dissident de l'UMP.

"Après six mois d'un interminable feuilleton, le président organise un nouveau 'show' sur vos écrans ce soir : 'une nuit sans gouvernement !' Toujours le même objectif : créer l'évènement et détourner l'attention des vrais problèmes du pays, pour lequel il ne présente aucune solution", écrit-il dans un communiqué.

Pour lui, le remaniement n'a aucune importance, puisque le vrai maître d'oeuvre des décisions de Nicolas Sarkozy sera le "vrai Premier ministre, Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée".

jeudi 11 novembre 2010

Petite phrase politique de la semaine

Qui a dit :
""Les socialistes sont repartis dans leur culture hégémonique (...) L'état d'esprit des petites seigneuries locales du PS n'est pas de très bonne augure pour 2012, même si ce n'est pas l'attitude de Martine Aubry au niveau national."

lundi 18 octobre 2010

Le Sénat est une chambre composée de sages: elle peut entendre raison

APPEL DE SÉGOLÈNE ROYAL AUX SÉNATEURS ET NOTAMMENT AUX CENTRISTES ET À LA DROITE MODÉRÉE POUR NE PAS VOTER LE PROJET DE LOI QUE LE GOUVERNEMENT ACTUEL VEUT FAIRE PASSER SANS TENIR COMPTE DE L'OPINION LARGEMENT MAJORITAIRE DES FRANÇAIS QUI DÉSAPPROUVENT NON PAS L'IDÉE ET LE PROJET D'UNE RÉFORME JUSTE ET CONCERTÉE, MAIS LE PASSAGE EN FORCE AUTISTE DE CELLE-CI:

"Il peut se passer quelque chose au Sénat"
envoyé par Europe1fr. - L'info internationale vidéo.

lundi 11 octobre 2010

Agressions commises dans l'agglomération de Strasbourg: le cri du maire de Strasbourg

Un article du Figaro fait le point sur l'indignation de Roland Ries, maire de Strasbourg suite à des actes à caractères antisémites et racistes commis dernièrement dans son agglomération.
Roland Ries réagit à la multiplication des actes racistes dans son agglomération. Dernier en date : un homme qui s'était filmé en train de brûler un exemplaire du Coran puis d'uriner dessus, est cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Strasbourg.

Agression au domicile du professeur Israël Nisand: le Conseil de l'ordre des médecins apporte son soutien au profeseur

Un article du Parisien fait le point sur l'agression commise au domicile du Pr Israël Nisand.

Soutien au Pr Nisand du Conseil de l'Ordre des médecins.

Le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom) a exprimé mardi "son indignation et sa vive émotion suite à l'agression du Pr Israël Nisand", victime d'inscriptions antisémites à son domicile dimanche à Schiltigheim, en proche banlieue de Strasbourg.

samedi 25 septembre 2010

Parti socialiste: une drôle d'approche de la rénovation et de l'unité

Claude Bartolone crée le trouble

Le député de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone a lâché, vendredi sur France Inter, qu'il y aura une "entente" Aubry-DSK en vue de la présidentielle 2012 et, ainsi, que la primaire socialiste ne serait qu'une "confirmation". Des déclarations fracassantes qui ont provoqué un concert de contestations et d'interrogations au sein du PS.
Claude Bartolone Martine Aubry
Claude Bartolone n'imagine que Martine Aubry ou Dominique Strauss-Kahn en lice pour 2012. (Maxppp)
Les socialistes pensaient avoir retrouvé un peu de sérénité après leur grand raout de La Rochelle. Mais, une nouvelle fois, une petite phrase a suffi à fissurer cette unité d'apparence. Cette fois, la bombe verbale a été lâchée par Claude Bartolone. Le député de Seine-Saint-Denis, ancien fidèle de Laurent Fabius qui a soutenu Martine Aubry lors du congrès de Reims en 2008, a évoqué une entente entre la première secrétaire socialiste et Dominique Strauss-Kahn, ce qui rendrait, selon lui, le système de primaires caduc.
Invité sur France Inter vendredi, l'élu a ainsi assuré que la primaire socialiste pourrait ne servir qu’à "confirmer" le ou la postulante. Ce système ne ferait alors plus véritablement office de "choix" du candidat, mais plutôt de "confirmation". Et Claude Bartolone "d'espérer que des millions de Français" viendront alors "donner leur énergie à celui ou celle qui pourra permettre à la gauche de gagner, et au pays de changer".

Des challengers révoltés

Se sentant visée, Ségolène Royal ne s'est pas exprimée publiquement mais son porte-parole, Guillaume Garot, a qualifié, dans un communiqué, les propos de Claude Bartolone de "tout à fait inopportuns et déplacés". Il a précisé que Ségolène Royal, qui nourrit toujours des ambitions présidentielles, et Martine Aubry "s'étaient téléphonées" dans la journée.
Même réaction dans le camp de François Hollande, autre personnalité qui compte, lui aussi, se servir de la primaire comme d'un tremplin vers le pouvoir. Proches de l'ancien premier secrétaire, Stéphane Le Foll et Bruno Le Roux ont réclamé des "clarifications" sur l'organisation et le calendrier de la primaire. Voilà une "étonnante révélation qui, si elle devait être confirmée, remettrait en cause le principe même de la rénovation pourtant adopté massivement par les militants au début de l'été 2010", se sont-ils insurgés dans un communiqué. Même agacement chez le député-maire d'Evry, Manuel Valls, autre candidat déclaré: "Des vents contraires semblent souffler sur la logique initiale des primaires à gauche", a-t-il réagi sur Europe1.

Fabius tente de calmer le jeu

Alors que plusieurs membres du bureau national du PS se sont désolidarisés des propos de Claude Bartolone, Laurent Fabius a tenu à limiter la polémique. "Les primaires vont permettre à plusieurs [personnes] d'être candidat, mais il faudra faire prévaloir l'unité et je pense que parmi les grands candidats, ce serait mauvais qu'il y ait un affrontement", a-t-il nuancé sur RMC. Plutôt que de commenter davantage les déclarations de son ancien lieutenant, l'ancien Premier ministre a appelé à "faire prévaloir l'unité" avant tout.
Mais malgré cet appel à enterrer la hache de guerre, l'UMP en a déjà profité. En marge des journées parlementaires de la majorité à Biarritz, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a estimé devant les médias que la primaire au PS s'annonçait "soit truquée, soit mort-née". Et de lâcher: "Elle ne sera donc qu'un simulacre."

lundi 13 septembre 2010

Musée ou maison d'histoire de France… pas à Vincennes



Le maire de Vincennes Laurent Lafon fait le point via sa newsletter sur l'attribution de la future "maison de l'histoire de France" aux Archives Nationales de Paris dans le quartier du Marais.
La déception peut-être grande, Vincennes longtemps et sérieusement pressentie était une ouverture significative sur l'est de l'île de France et le Grand Paris.
Mais il n'en sera rien et malgré les divergences politiques qu'on sait entre l'Élysée et l'Hôtel de ville, "Paris sera toujours Paris"!
Qui sait si Nicolas Sarkozy après tout n'envisage pas de réserver Vincennes pour un projet ultérieur d'une autre envergure? Las des Ors de L'Élysée, à quand le Château dans le le plus haut Donjon d'Europe?  


Newsletter du Maire de Vincennes
12 septembre 2010
 
# spéciale Maison de l'histoire de France

www.vincennes.fr
Comité de soutien pour le Musée de l'histoire de France à Vincennes
Maison de l'Histoire de France
Réaction du maire Laurent Lafon

Laurent Lafon
À la suite de l'annonce de la localisation de la future Maison de l'histoire de France au centre de Paris, le maire de Vincennes Laurent Lafon (Nouveau Centre), conseiller régional d'Île-de-France, « prend acte avec déception » de la décision présidentielle dans laquelle il voit une « vraie occasion manquée de donner une consistance au Grand Paris ».

« L'installation de ce musée national, avec tout ce qu'il porte de symbole et de force, à Vincennes, aurait été la traduction concrète des discours de l'État sur lenécessaire rééquilibrage à l'est de la région capitale. Ce beau projet aurait pu être la première pierre d'un "Grand Paris hors de Paris". Tel n'a pas été le choix qui a été fait. Nous le respectons mais nous le regrettons. »
« Nous n'imaginons pas que le château de Vincennes soit le parent pauvre de la Culture en Île-de-France »,poursuit Laurent Lafon. « Nous allons donc proposer un projet alternatif destiné à doter le château d'un vraie ambition touristique et culturelle. Ce projet sera porté par la ville de Vincennes et des collectivités locales dans le cadre de Paris Métropole. »

« Dès l'annonce présidentielle, le 13 janvier 2009, du projet de création d'un musée de l'histoire de France, j'avais proposé la candidature du Château de Vincennes et lancé un mouvement de soutien que vous avez été plus de 5.000 à rejoindre. Parmi les signataires, de nombreuses personnalités du monde culturel, historique ou artistique, aux côtés des Vincennois, habitants de l'Est parisien, Franciliens, et bien au-delà qui ont soutenu notre démarche. De nombreux élus, toutes tendances politiques confondues, avaient également soutenu notre démarche. Je tiens à adresser mes remerciements à l'ensemble des signataires, et puis les assurer de ma détermination et de celle de la municipalité à continuer à nous battre pour que l'avenir du château soit à la hauteur de l'importance de ce monument. »
Lire le communiqué sur le site du Comité de soutien
Vu, lu et entendu dans les médias...


Ce 12/09 sur France 3 Ile-de-France,
retrouvez la réaction de Laurent Lafon
durant le journal de 18h55.
Le château au coeur de l'actualité
dans les semaines qui viennent


Si l'implantation de la Maison de l'histoire de France  à Vincennes n'est plus envisagée, le château n'en reste pas moins un élément majeur du patrimoine historique national. Le monument accueillera plusieurs événements ces prochaines semaines, soulignant sa place exceptionnelle dans le paysage touristique francilien :


dimanche 15 août 2010

Fête de la fraternité: une partie du clan Royal préfère Arcueil à la cartoucherie de Vincennes

C'est confirmé par les équipes de Ségolène Royal, la fête de  la fraternité n'aura pas lieu comme initialement prévue à la cartoucherie de Vincennes daans le bois de Vincennes mais sur le territoire de Paris), mais à Arcueil (Val de Marne).
Les raisons invoquées ne sont pas à même de convaincre tous les militants qui soutiennent Ségolène Royal depuis les primaires socialistes de 2006 et la précédente présidentielle.
Si les équipes locales du PS dans le Val de Marne et de DA mettent en avant la coïncidence de la fête de la fraternité prévue à la cartoucherie avec d'une part l'université du PS à la Rochelle et d'autre part la rentrée scolaire,  nombre de militants considèrent que des tensions internes au mouvement royaliste et une offensive de récupération politique locale du mouvement ont en réalité conduit quelques élus locaux et responsables de DA à avoir influencé la réorganisation de cette fête.
Qu'importe, les  supporters inconditionnels de Ségolène ne manqueront pas de se rendre à Arcueil, ceux plus circonspects et prudents sur l'engagement politique au sein d'un mouvement participatif qui décline ou risque de se dévoyer marqueront leur différence.
Quoiqu'il en soit, pour les Vincennois ce ne sera du reste pas très difficile de se rassurer. Après tout le 4 septembre était en effet une mauvaise date, il y avait déjà tant à faire : en plus des premiers préparatifs de la rentrée pour les élèves et les parents, la journée des association se déroulera toute la journée de ce  samedi 04 septembre sur l'esplanade de la mairie et alentours. A ne pas manquer.

mercredi 9 juin 2010

Appel et pétition pour l'école publique



Bonjour,
Alors que l'École Publique est en cours de démolition systématique par le gouvernement actuel et que nous arrivons au terme de la pétition,
Nous, DDEN qui présidons cette année le C.N.A.L.,  défenseurs de la laïcité, en concertation avec de nombreuses autres organisations, avons lancé cette pétition et nous vous demandons une ultime participation.
A ce jour, 9 juin 2010 cette pétition vient de franchir le cap des 200.000 signatures. C'est bien peu à l'heure d'Internet par rapport à ce qui a été réalisé manuellement en 1960 mais plus que jamais il faut défendre cette institution majeure de notre République.

Le 19 juin 2010 sera le 50ème anniversaire du:
Serment de Vincennes
Vincennes - Décadi, 30 Prairial, An CLXVIII (19 juin 1960)

lundi 7 juin 2010

Fête de la Fraternité

Royal avance la Fête de la fraternité

Par L'Express, publié le 04/06/2010 à 17:30

La troisième Fête de la fraternité organisée par Ségolène Royal sera finalement avancée d'une semaine et se tiendra le week-end du 4 septembre à la Cartoucherie de Vincennes, à Paris.
Raison de ce changement de calendrier : le théâtre n'était plus libre. La pièce Les Naufragés du fol espoir, créée par la dramaturge Ariane Mnouchkine, soutien indéfectible de Royal, faisant un tabac, des représentations supplémentaires ont été programmées.

jeudi 6 mai 2010

La Fête de la Fraternité à … la Cartoucherie de Vincennes

Un message important vient de tomber via le canal de Désirs d'Avenir. A la rentrée 2010 un évènement non anodin de Ségolène Royal.

" Cher(e)s ami(e)s,

J’ai le plaisir de vous annoncer que grâce à Ariane Mnouchkine, la Fête de la Fraternité se tiendra à la Cartoucherie de Vincennes à Paris les 11 et 12 septembre prochains.  Cette proposition généreuse et qui nous honore, m’a profondément touchée et c’est avec joie que je l’ai acceptée en sachant que vous en seriez tous et toutes enchantés.

 Je souhaite que « Désirs d’Avenir » soit à la hauteur de ce geste, en faisant de cette Fête de la Fraternité un formidable moment de création et de solidarité, la valeur centrale des " Naufragés du fol espoir" la magnifique pièce d'Ariane, primée aux Molières. C’est pourquoi je souhaite que nous nous mobilisions dès à présent pour élaborer ensemble le contenu de notre évènement fraternel. Une équipe d’organisation va être mise en place afin de coordonner la préparation  et je vous invite à faire des propositions pour les débats, la programmation artistique ou les témoignages.

Je profite de cette lettre pour vous annoncer que nous ouvrons un forum participatif sur la réforme des retraites, en réponse à ceux qui, sous le prétexte d’une pseudo faible mobilisation du 1er mai, refusent toute proposition neuve allant dans le sens d’une plus grande justice sociale et fiscale. Dans l'esprit de nos Universités populaires vous  trouverez sur le site un ensemble de documents permettant de mieux comprendre les enjeux et pouvoir porter des propositions alternatives car ce n'est pas les uns contre les autres mais les uns avec les autres que nous devons inventer et mettre en place les solutions d'avenir qui répondent à nos inquiétudes légitimes.


Amitiés fidèles,

Ségolène Royal

Présidente de "Désirs d'Avenir"

mardi 13 avril 2010

Vers quelle vision et pratique sécuritaires en Val de Marne?

Après les événements de Tremblay en France du début du mois, les quatre gardes à vue liées au trafic de drogue, le bus caillassé, les chauffeurs reçus à l'Élysée par Nicolas Sarkozy, la sécurité revient au devant de la scène, assez largement relayée par les déclarations politiques et la voix médiatique.
Ainsi daté du 12 avril l'article du Monde suivant qui fait état d'une descente massive de Police (200 policiers) dans une cité du Val de marne, à Champigny. Cela ferait suite au repérage d'un réseau de drogue et à une opération visant à le démanteler, rendue compliquée par l'implication selon Europe 1 d'une adjointe de sécurité soupçonnée d'avoir averti les trafiquants de l'intervention.

Lire l'arrticle du monde
Vaste opération de police dans une cité du Val-de-Marne
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 12.04.10 | 22h40

"La police a arrêté, lundi 12 avril, une quinzaine de personnes, dont une adjointe de sécurité, lors d'une opération antidrogue dans une cité de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), apprend-on de source policière. L'adjointe de sécurité, une jeune femme d'une vingtaine d'années, est soupçonnée d'avoir averti les trafiquants de l'intervention, révèle Europe 1.fr.

L'opération, qui a mobilisé plus de 200 policiers, n'a pas permis de saisir d'importantes quantités de drogue ou d'argent, mais il est trop tôt pour savoir si les "fuites" imputées à l'adjointe de sécurité sont la cause de ce maigre bilan.

Créés en 1997, les adjoints de sécurité sont des agents contractuels de la police recrutés pour une période de cinq ans en vue d'une intégration. Malgré ce statut spécifique qui s'apparente à celui d'un apprenti, puisqu'une formation est dispensée, ils participent aux tâches générales de la police.

L'opération dans ce quartier sensible intervenait dix jours après la demande faite par le président Nicolas Sarkozy aux forces de l'ordre de mener des opérations "coup-de-poing" dans les cités, après la multiplication de faits de violence, notamment l'incendie d'un bus à Tremblay-en-France, fin mars."

mercredi 24 mars 2010

La frustration des députés du Nouveau Centre


LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 23.03.10 | 21h43

près sa défaite aux côtés de l'UMP aux élections régionales, le groupe du Nouveau Centre (NC) à l'Assemblée nationale laisse percer sa frustration et exprime son mécontentement à l'égard de l'exécutif. Les centristes de la majorité présidentielle goûtent peu la façon dont a été appliquée l'ouverture à droite, alors qu'aucun membre du NC ne figure dans les nouveaux entrants au gouvernement lors du remaniement de lundi.
Les parlementaires ont ainsi décliné l'invitation de Jean-François Copé à participer au séminaire de travail qui réunira lundi les députés et sénateurs UMP autour de François Fillon. "A priori, il n'y aura pas de parlementaires NC" à cette réunion, a annoncé mardi 23 mars l'entourage du patron des députés NC, François Sauvadet, en mettant en avant des questions d'agenda. Ce séminaire doit être l'occasion d'évoquer "la construction d'un nouveau pacte majoritaire", réclamé dès dimanche par M. Copé. François Sauvadet a en outre estimé mardi que le remaniement ministériel ne répondait pas au message adressé par les Français lors du scrutin des 14 et 21 mars. "Les élections régionales ont été un tsunami politique, un échec. C'est un message des Français qu'il faut entendre", a-t-il déclaré lors de son point de presse hebdomadaire. "Ce remaniement n'est absolument pas un message adressé aux Français mais un message adressé à l'UMP", a-t-il ajouté.
Lors de la séance de questions au gouvernement, les députés NC ont – fait unique – quitté l'hémicycle pour protester contre le fait que le premier ministre n'ait pas répondu personnellement à la question posée par François Sauvadet. "C'est une grosse bourde, une maladresse", a regretté un peu plus tard dans les couloirs Maurice Leroy (NC), vice-président de l'Assemblée. "Il y a un usage républicain ici, c'est que l'on réponde aux présidents de groupe", a-t-il dit en rappelant que François Sauvadet avait conduit en Bourgogne la liste de la majorité présidentielle aux élections régionales.

dimanche 21 mars 2010

Score historique de la gauche à Vincennes


Sur le fil du rasoir la gauche double la droite à Vincennes, grace à un bon report des voix des listes d'Europe Ecologie sur celle du PS (et vice et versa?) conduite par la tête de liste Jean-Paul Huchon.

mercredi 17 mars 2010

Régionales : union entre le PS et ses partenaires

Après deux jours de négociations, le PS, Europe Ecologie et le Front de gauche ont scellé, mardi, un accord général en vue d'une fusion de leurs listes pour le second tour des régionales dimanche, à deux régions près en métropole, pour transformer l'essai du 14 mars.

"On a fait le rassemblement de toute la gauche", s'est félicité Benoît Hamon, porte-parole du PS.

La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a estimé que "le verre était plein à 98 %" après l'accord.
Concrètement, la fusion se fera presque partout entre socialistes et écologistes. Mais en Bretagne, le président socialiste Jean-Yves Le Drian et l'écologiste Guy Hascoët (12,21%) n'ont pu trouver d'accord. Le 2e tour verra sept duels, dix-sept triangulaires et une quadrangulaire (Corse). Seule la Guadeloupe a élu son conseil régional au 1er tour. �

jeudi 11 mars 2010

Menu des Souris Vertes du vendredi, Déjeuner sur l'herbe

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Les Souris Vertes, un restaurant végétarien  clair et accueillant implanté à l'angle de la rue Massue et de la rue Georges Clémenceau dans le quartier Ouest de Vincennes, nous conseillons le menu du vendredi dont Lise et Sylvie nous livrent un petit aperçu :
Demain vendredi , comme promis, nous vous proposerons notre couscous végétarien aux 7 légumes anciens, ( Ceux qui découvrent la totalité des légumes seront récompensés !). Également Risotto aux Cèpes & Girolles ... Bien entendu notre buffet de salades fraîches et nos tartes salées ( Nouveauté : Tartiflette ....)
Et pour finir en beauté la semaine et le repas....notre buffet de desserts avec au choix....Cheese Cake Citron,  Crumble Pommes au Caramel Beurre Salé, Fondant au chocolat...et autres délices .....

Au plaisir de vous recevoir ...
Lise & Sylvie
Déjeuner sur l'Herbe
Vincennes

Régionales 2010: trois grands meetings

À trois jours du premier tour des élections régionales 2010, trois grands meetings se tiennent pour les principaux groupes politiques en lice (voir l'affiche ci-dessus proposée par Public Sénat).
Remarquons que pour des élections régionales, seule l'UMP tient son meeting en Province (à Nantes), le PS et le Modem se réunissant respectivement au cirque d'hiver (Paris XIe) et à la Belleviloise (Paris XXe).
Public Sénat => http://www.publicsenat.fr/

mardi 9 mars 2010

A qui profitera la crise des grands partis traditionnellement majoritaires?

Décidément, quels que puissent être les scénarios durant les toutes proches régionales 2010, on voit mal comment les Verts ne créeraient pas l'événement et ne mèneraient pas la danse. Comme dans une des récentes magnifiques chansons de Benjamin Biolay (Sans viser personne), il semble qu'à part eux, "il n'y a plus d'ensemble, il n'y a que des divisions (…)  plus de gauche, plus que des moribonds (…)"!
Le PS semble, malgré les sondages qui lui sont favorables, en réalité dans les Limbes… Il se prend à rêver - après les années catastrophiques de désert stratégique et idéologique - d'une grande victoire en laquelle il fait mine de croire pour ne pas avoir l'air d'être ce qu'il est réellement et tristement devenu: un parti recroquevillé sur lui-même, bourré de complexes, essentiellement animé d'un mélange de rancœur, de culpabilité et de la crainte de voir lui échapper son dernier trésor de guerre électoral emblématique (on se souvient que son écrasante victoire en 2004 n'avait pas manquée d'être exploitée comme le signe avant coureur d'une reconquête à venir!…).  On comprend mieux dans ces conditions la stratégie fière et arrogante de Martine Aubry: se placer a minima à la hauteur de ce scénario 2004 et refaire le coup du symbole!
Un tel positionnement laisse cependant pantois: comment penser sérieusement qu'après la gestion catastrophique des dernières campagnes passées et le calamiteux Congrès de Reims suivi d'une élection suspectée d'être frauduleuse par la plupart des observateurs de la vie politique française, ce parti puisse encore faire l'objet d'une attention et d'un renouvellement de confiance de la part des électeurs? Après ce que le Parti Socialiste vient de montrer en actes depuis 2006, date d'investiture de Ségolène Royal aux présidentielles de 2007, à savoir trahison et lâchage de la candidate, ralliement de plusieurs membres de l'équipe de campagne au camp adverse, promotions multiples acceptées de bon cœur, Congrès truqué, sections volées, militants vilipendés, fichiers opaques, déclarations provocatrices insensées… quel électeur voudra aujourd'hui renouveler sa confiance à un parti qui ne cesse de se discréditer par des actes en complète inadéquation par rapport à ses actes?
Preuve supplémentaire s'il en est de la présentation frauduleuse des bilans que les socialistes lèguent, en regard de la politique fiscale qu'ils ont appliquée. Toute sa geste politique s'accompagne d'une gestion dispendieuse (entre 30 et 40 % d'augmentation d'impôts locaux).  On en viendrait presque  à penser que lorsque Xavier Bertrand déclare que le bilan du PS concernant la gestion de la quasi totalité des régions qu'il avait conquises en 2004 est "nul", il énonce un truisme encore bien en deçà de la vérité.
A l'heure de la crise qui - quoiqu'on en dise sévit encore maintenant depuis plus de deux ans - pour la plupart des français - et particulièrement des franciliens si gravement lésés par les coûts prohibitifs de l'immobilier et des transports incontournables, ces augmentations fiscales ont un parfum de scandale et ont de quoi choquer et laisser de profondes traces dans l'esprit des électeurs. Il y a fort à parier que ces derniers s'en souviendront et refuseront de confier leur voix à un parti qui, par ses choix et options idéologiques et politiques, aura sous peu définitivement cessé de représenter une alternative politique crédible et de porter l'espoir d'un authentique changement concret dans les manières de faire de la politique et dans les réels objectifs affichés.
Cependant, à l'abord de ces échéances électorales régionales, l'UMP semble n'avoir pas très bien géré sa double conquête présidentielle et législative de 2007, en tout cas ne pas l'avoir optimisée comme il aura certainement eu l'idée de le faire, en entamant notamment une campagne plus tôt, avec davantage de mises en perspective critique et en nourrissant des projets mieux élaborés en amont, rendus en aval plus convaincants par une unité indéfectible des listes, qui ont pâti en sous main et sous cape dans plusieurs régions, dont l'île de France. Son projet n'a pas pris le temps de déconstruire suffisamment les ratés multiples du parti socialiste. Surtout il n'a pas pu mener à terme, sur le Grand Paris notamment, ou dans une moindre mesure sur l'identité nationale, les débats et réflexions qu'il avait pourtant prétendus mettre en œuvre et faire aboutir. Sur le deuxième exemple notamment, nombre d'électeurs ont décelé certainement à juste titre qu'il y avait eu, à l'initiative d'Éric Besson, une perspective fortement électoraliste dans l'initiative de ce débat.
Si l'on se demande donc à qui va profiter d'abord et principalement les mauvaises positions qu'occupent les deux principaux partis français de la majorité et de l'opposition, on  est tenté de penser d'abord aux petits partis délaissés habituellement. Sur la droite il y a fort à parier que contrairement aux Européennes - le scrutin de liste à deux tours aidant - le Front national et les compositions de la droite extrême vont progresser. Idem dans les grandes lignes à gauche, avec une poussée prévisible du Front de gauche au détriment du NPA.
Mais c'est aussi dans l'interstice séparant PS et UMP que va se jouer la bataille de ces élections: bien que le Modem soit donné en très net recul, il ne serait pas surprenant qu'il régresse beaucoup moins fortement que prévu. A moins qu'un net repli de ceux qui déserteront ses rangs ne fassent - comme l'avaient anticipé nombre des membres élus du Modem après 2007 - le même trajet vers l'UMP. En ce cas il faudrait être attentif à une poussée de la majorité présidentielle qui serait pour l'essentiel due à une forte récupération des voix centristes récemment ralliées, et ce malgré la déperdition ou l'évaporation des voix de la droite extrême.
Il reste le cas de figure des Verts, qui ont endossé, comme il l'avaient fait aux Européennes de 2009, l'étiquette de l'ouverture à leur façon, en conservant l'appellation Europe Écologie. Listes panachées et alternées où cohabitent nombre de personnalités venant d'horizons diversifiés, susceptibles d'emporter, au delà des clivages politiciens traditionnels, l'adhésion d'électeurs en mal d'abord de confiance.
Comme souvent relevé, les écologistes en plus d'être portés par une thématique verte si ce n'est à la mode, tout du moins dans l'air du temps, représentent une force trans-courants (comme on a toujours aimé  à le dire toujours au PS sans jamais le faire) et trans-partis. C'est une des raisons qui peut laisser imaginer que nombre d'électeurs - en particulier à Vincennes où la préoccupation de la qualité de vie, de l'environnement, de la protection du bois, du Zoo, du Château, où la place des sports et loisirs jouent un rôle considérable - opteront pour le projet et le programme. écologique.
Le scénario devant lequel nous pourrions par conséquent être placés dès dimanche 14 mars au soir serait celui d'un PS en très net recul, peut-être moins fort que lors des Européennes, mais procédant de la même dynamique d'érosion électorale ; d'une droite pas si mal que ce que les sondages la prédisent encore ces derniers jours ; de partis minoritaires y-compris extrêmes en progression (comme expression massive d'un fort mécontentement) ; et d'une vague verte d'adhésions sur la base d'un consensus autour des problématiques climatiques planétaires de développement durable et d'environnement (en ce sens le récent soutien de Nicolas Hulot à Europe Écologie, au moment même où Nicolas Sarkozy, lors du salon de l'agriculture, semble laisser en réserve les Verts sont des signes particulièrement importants).



mercredi 3 mars 2010

Tchat en direct sur Public Sénat: le débat Valérie Pécresse - Jean Paul Huchon

Le Parti Socialiste en mal "d'événementiel" à l'approche des régionales

Lundi 8 mars, Martine Aubry, accompagnée par quelques "éléphantes" du Parti Socialiste, dont Marie-Lise Lebranchu (la dame avec laquelle Martine Aubry joue à "Marie-Antoinette trayant les vaches"), Élisabeth Guigou, Adeline Hazan et Aurélie Filippetti, se rendra à Montpellier pour soutenir la candidate qu'elle a désignée pour représenter le parti socialiste aux élections régionales.
Ce déplacement féminin, comme le suggère Jean-Michel Normand, plus qu'un réel soutien à Hélène Mandroux, est très probablement, pour la première secrétaire du parti socialiste et son "fan-club féminin", une occasion de faire parler d'elle au niveau national. Après avoir fait passer Georges Frêche pour un raciste, pourquoi ne pas essayer de lui coller l'étiquette de misogynes?
Il est cependant dommage qu'au programme des festivités, Martine Aubry, qui, se prévalant des valeurs de gauche a prétendu les défendre en excluant du parti socialiste les candidats désignés par le vote militant, ne prenne pas le temps de nous expliquer pourquoi, sur la liste du « soldat Mandroux » on découvre (14e position de la liste des Pyrénées orientales) Jordi Vera, pudiquement présenté comme chargé de mission.
Certes, sur une liste électorale, on doit être succinct. Il est donc impossible de détailler la biographie de chaque candidat. Cependant, Jordi Vera n'est tout de même pas n'importe qui.
Ce conseiller municipal perpignanais est élu sous l'étiquette Convergència Democràtica de Catalunya (CDC), parti de centre-droit en coalition permanente avec le parti de droite démocrate-chrétienne Unió Democràtica de Catalunya (UDC) notoirement anti-IVG.
Jordi Vera a reconnu, dans un livre, qu'il a fait partie des organisations armées "Front de Libération de la Catalogne" et "Terra Lliure", qui est à l'origine, entre1978 et 1992, de 200 attentats, dont un qui a tué une vieille dame à Borges Blanques. Il a été arrêté par la police espagnole pour sa participation à Terra Lliure, puis amnistié contre informations.
Ainsi donc, Hélène Mandroux, par le biais de la liste de Jacqueline Amiel-Donat, est soutenue par un ex- terroriste, appartenant à un parti anti-IVG, qui prétend, selon la-clau.net, rejeter totalement Georges Frêche parce qu'il "fait régner un régime de terreur politique et intellectuelle insupportable.".
Ma foi, en termes de terreur politique et intellectuelle, le PS a visiblement fait appel à un spécialiste .
Un spécialiste qui "mange un peu à tous les râteliers" semble-t-il, puisqu'il n'a pas hésité à féliciter chaudement Jean-Marc Pujol UMP, maire non élu de Perpignan, de son accession à la Mairie après le désistement de Jean-Paul Alduy ( "l'élu à la chaussette" perpignanais tristement célèbre)...
J'aimerais beaucoup que les défenseurs des valeurs du PS, et notamment Martine Aubry ou Laurent Fabius, m'expliquent pourquoi ils ont accepté la présence sur la liste du PS de Mme Mandroux, de quatre candidats de Convergencia Democratica de Catalunya , mouvement anti-ivg.
En acceptant une telle présence sur leur liste, les dirigeants du PS cautionnent ouvertement le terrorisme politique et intellectuel ainsi que l'action contre l'avortement.
Ils renient donc de façon magistrale l'engagement et la lutte des féministes socialistes, ainsi que le valeur essentielle de tolérance démocratique.
Je regrette, pour ma part que le sénateur Robert Badinter cautionne par sa présence, le 10 mars à Montpellier, un tel reniement
Depuis 15 jours Martine Aubry nous rebat les oreilles avec les valeurs de gauche, sans jamais nous donner le détail de ces valeurs qui lui servent d'alibi de justification.
Au vu de ce que fait le secrétariat national du parti socialiste en Languedoc Roussillon, il semble que parmi les nouvelles valeurs du PS, il faille inscrire désormais: Négation des droits des femmes,  négation du vote militant, chasse à l'homme, alliance avec d'anciens terroristes!
Socialiste, vous avez dit socialiste?

Sources: Le Post ; Le blog de Jean-Michel Normand ; Le Midi Libre ; La Clau.net,

dimanche 28 février 2010

ÉLECTIONS RÉGIONALES - BREF MODE D'EMPLOI

Sur les pages du journal Libération.fr consacrées à un dossier sur les régionales, on trouvera un rapide point de rappel de la carte des régions de France et de leur répartition politique, du mode scrutin, de la composition et des compétences de ces élections etc. Libération propose par ailleurs sa rubrique suivie d'actualité des régionales par régions, avec un Libé Bordeaux, un Libé marseille etc.
=> Éditions régionales
De même Le Monde.fr qui réserve une de ses rubriques principales d'actualités aux régionales => http://www.lemonde.fr/elections-regionales/
L'actualité y est suivie de façon quotidienne et des rappels info-graphiques sont proposés permettant de recadrer les situations, les enjeux et l'évolution des points de vue en fonction des sondages etc. Cliquer sur la carte selon la région qui vous intéresse, vous pourrez vous retrouver sur Le Monde PACA, Le Monde Rhône-Alpes, Le Monde Île de France etc. et suivre les fils d'infos et les articles.

Le Figaro semble un peu en reste avec une rubrique Élections régionales (Cliquer ICI) moins étoffée que les autres grands quotidiens, qui se charge surtout d'afficher le fil d'actualité en fonction des événements.

Le Parisien (Cliquer ICI) quant à lui privilégie certes - mais avec tempérance - dans sa rubrique Régionales 2010 la région Île de France. Il propose en effet deux onglets complémentaires Actualités  et Régions pour une approche somme toute plus générale et mieux "décentralisée".
 

samedi 27 février 2010

Des régionales en Île de France politiquement très incorrectes

De nouvelles bornes viennent d'être dépassées. Dans le registre des coups-bas politico-médiatiques il venait d'y avoir l'affaire Ali Soumaré, et la très mauvaise optique retenue par une frange de l'UMP d'avoir cherché à exploiter le passé censément "obscur" d'un candidat socialiste, sans avoir au préalable pris la peine de vérifier toutes les sources, mais surtout d'avoir opté pour un procédé de dénigrement visant à salir l'adversaire au lieu de se grandir soi-même. Il est à espérer que les responsables principaux de la campagne et de la liste emmenée par Valérie Pécresse en Île de France n'ont de fait pas cautionné cette stratégie à deux balles, dont on voit qu'elle contribue principalement à dégoûter les électeurs de la vie politique et de se sentir suffisamment floués pour vouloir s'en dés-impliquer.
Une cacophonie n'a pas tardée à faire suite, allégrement relayée par le journal Libération qui sur ses pages dédiées à la campagne ne consacre à ce jour pas moins des 13 articles (Lire ICI) à l'affaire Ali Soumaré, avec notamment un éditorial de Laurent Joffrin assez incendiaire.
Sur fond de désaccords et désaveux sur l'orientation de la campagne et sur les choix opérés pour la constitution des listes, le front UMP est supposé s'être fissuré. L'avenir le confirmera ou non, ce qu'on peut d'ores et déjà se demander c'est à qui profitera cette éventuelle "fissure"?
Aux socialistes serait-on en droit de penser immédiatement. Certains y ont songé et se sont rapidement réjouis de cette bévue de campagne (Lire ici). D'autant qu'au moment où le maire UMP de Franconville, Françis Delattre (Lire son portrait) en arrivait enfin à présenter des excuses, patatras, c'est au tour du PS d'en remettre une couche, avec une nouvelle sortie médiatique en bonne et due forme de Vincent Peillon (Lire ICI) exhumant, en contre-point avec l'affaire Soumaré, des pratiques passées de jeunes responsables politiques de droite, en l'occurrence Patrick Devedjian et Alain Madelin. Jeudi 25 février sur LCI, le député européen socialiste avait en effet montré une coupure de presse du 11 Novembre 1965 relatant une audience correctionnelle à Draguignan (Var), concernant deux “jeune gens […] étudiants à la faculté de droit de Paris, à qui le soleil a quelque peu tourné la tête […]  Devedjian Patrick et Madelin Alain”.
Suite à ces déclarations, ces derniers ont tour à tour annoncé leur intention de déposer plainte en diffamation contre Vincent Peillon. 
Au delà des coups bas que se portent les deux principaux partis de France dans le déroulement de cette campagne, on doit se demander jusqu'à quel niveau de non-débat et de non projet vont aller ceux qui sont censés représenter la population dans ces prochaines élections régionales et qui continuent d'une manière aussi peu constructive à briguer fonctions et places. Il y a une indécence décomplexée de part et d'autre dans cette manière de se porter des coups en dessous de la ceinture; la classe politique française doit se ressaisir de toute urgence si elle compte pouvoir continuer à revendiquer la représentation légitime et efficace des citoyens. Ces derniers ne comptent certainement pas aller aux urnes le 14 et 21 mars 2010 pour donner un blanc-seing à des courants politiques et à leurs représentants qui auront passé l'essentiel de leur temps à se préoccuper par tous les moyens de leur stratégie personnelle de conquête et à chercher des poux dans la tête de leurs adversaire politiques. Non les électeurs que nous sommes n'auront envie (ou pas) d'aller voter ces deux dimanches de mars pour que ceux qui  leur auront paru faire des propositions en accord avec la réalité ambiante et avec leurs attentes et espérances. De ce point de vue il y a un paradoxe politique: les deux listes qui à ce jour sont données via les sempiternels sondages comme les plus largement majoritaires assez loin devant les autres sont celles des deux parties les plus impliqués dans le coups tordus portant sur des personnes. Si cela devait durer, il y aurait quelque indécence à ce que les électeurs ne sanctionnent pas ces deux grands groupes politiques en déviant leurs votes vers d'autres forces politiques plus propositionnelles, plus réservées et davantage respectueuses des personnes, et par là même d'une certaine idée de la politique.
A trois semaines de ces élections régionales, si l'UMP ne fait pas amende honorable de sa manœuvre indigne, et si le PS ne se ressaisit pas et ne s'excuse pas pour ces dernières attaques ad hominem, qui pourra encore en conscience voter pour l'un ou l'autre de ces partis. Il est fort à parier que les grands gagnants seront alors Europe-Écologie (et accessoirement les partis périphériques protestataires,) qui malgré le déficit de popularité et la jeunesse dont pâtit Cécile Duflot, la tête de liste en île de France, mène dans la lignée des Européennes de 2009 une campagne plus cohérente, mieux maîtrisée,  avalisant une stratégie de rassemblement, permettant à la marque Europe-Écologie de s'installer dans les esprits et réussissant ainsi à susciter une défiance et une méfiance persistante à l'égard d'un Parti socialiste qu'une fraction de plus en plus importante et éclairée de l'électorat de la gauche modérée voudra bousculer voire oublier d'une manière ou d'une autre.