dimanche 17 juin 2012

Laurence Abeille élue nouvelle députée de la 6ème circonscription du Val de Marne !

Sous réserve de validation des résultats dont nous disposons à l'heure actuelle, Laurence Abeille (EELV) est élue députée de la 6ème circonscription du Val de Marne.
C'est évidemment un moment historique pour les trois villes de Fontenay, Saint-mandé et Vincennes qui ont su mettre le moment voulu les forces de gauche à l'unisson.

Ce 17 juin avait lieu le 2e tour des élections législatives. 
Voici les résultats à Vincennes et dans la circonscription
(regroupant Saint-Mandé, Vincennes et Fontenay-sous-Bois) :

Votants à Vincennes :

Inscrits
Enveloppes
Nuls
Exprimés
Particip.
Canton Est
16.767
10.369
201
10.168
61,84 %
Canton Ouest
14.826
9.155
178
8.977
61,74 %
TOTAL
31.593
19.524
379
19.145
61,80 %

Nombre de voix et % à Vincennes, et % total dans la circonscription (à titre indicatif, dans l'attente de leur validation par la Préfecture)
Candidats
Voix
% Vinc.
% circ.°
Laurence ABEILLE (suppl. C. Lemeunier)
9.217
48,14 %
50,95 %
Patrick BEAUDOUIN (suppl. D. Le Bideau)
9.928
51,86 %
49,05 %
TOTAL
19.145
100,00 %
100,00 


Les résultats complets à Vincennes, bureau par bureau, sont aussi à votre disposition sur le site internet de la ville vincennes.fr.












jeudi 14 juin 2012

PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER, DIMANCHE PROCHAIN VOTEZ POUR LAURENCE ABEILLE!

Au premier tour des législatives 2012 nous avons soutenu David Dornbusch convaincu que son enracinement local et que sa bonne connaissance du terrain des trois communes de Vincennes, Saint-mandé et Fontenay en faisait le meilleur candidat pour battre L'UMP/DROITE POPULAIRE en place depuis plus de dix ans avec Patrick Beaudouin.

Les urnes ont parlé et les citoyens on choisi de placer la candidate EELV/PS en 2ème position, lui permettant de se qualifier pour le second tour de l’élection.
C'est un moment historique, le changement voulu par François Hollande est également à portée de vue dans nos trois villes. Un bon report des voix de toutes les forces progressistes de gauche et démocrates  (FdG, MRC, DVG dont les 9,5% de David Dornbusch, Modem…) peut donner à Laurence Abeille la majorité dimanche prochain : 
PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER, DIMANCHE PROCHAIN VOTEZ POUR LAURENCE ABEILLE!

mardi 12 juin 2012

Législatives après le 1er tour et en vue du second tour…

La situation est donc globalement encourageante pour la gauche dans notre circonscription. Comme l'indique lui-même Patrick Beaudouin sur son blog après avoir félicité les électeurs de l'avoir placé en tête: " Malgré cette avance, dimanche prochain, le second tour sera très serré nous plaçant face au risque de voir nos trois communes représentées par une élue verte…"
Comme le Parisien dans un article de ce matin l'annonçait également, Laurence Abeille est donc arithmétiquement en mesure d'inquiéter le député maire de Saint-Mandé dimanche prochain, du moins si elle bénéficie d'un bon report des voix des forces de gauche, notamment de celles du Front de gauche de Nora Saint Gal (12,2% au premier tour) et du DVG socialiste David Dornbusch (9,5%).
La représentante du FdG a déclaré ainsi au Parisien " Pour moi il n y a pas d'ambiguité, j'appelle à battre la droite et à voter pour la candidate de gauche la mieux placée"David Dornbusch déclarait de son côté " C'est la règle intangible, je vais appeler à  faire barrage aux idées de patrick Beaudouin que je combats depuis 6 ans" tout en ajoutant " n'être pas convaincu que les électeurs locaux aient envie d'être représentés par une écologiste ".

vendredi 8 juin 2012

Citation du premier tour

A la veille du premier tour de l'élection législative 2012 à laquelle se représente David Dornbusch, je veux lui dédicacer cette citation du philosophe Maurice Merleau-Ponty (1908-1961).

« Beaucoup de grands livres ont exprimé la révolte de la vie immédiate contre la raison. Ils ont dit, chacun à sa manière, que jamais les arrangements rationnels d’une morale, d’une politique, ou même de l’art ne vaudront contre la ferveur de l’instant, l’éclatement d’une vie individuelle, la ‘’préméditation de l’inconnu’’ ».

Maurice Merleau-Ponty, Sens et Non-Sens (1945)

lundi 4 juin 2012

I had a dream! Une nouvelle candidature PS à Vincennes?


LÉGILSATIVES 2012 - 6EME CIRCONSCRIPTION DU VAL DE MARNE
I HAD A DREAM ! UNE NOUVELLE CANDIDATE VINCENNOISE ?

Comme souvent le dimanche matin, je passe sur le marché de Vincennes pour faire le plein de fruits et légumes et glaner en ce dimanche de fête des mères quelques fleurs, de préférence des roses… Je n'avais pas anticipé suffisamment ce qui m'attendait, j'allais revenir principalement avec des tracts! Plus que 7 jours pour voter… soit!

samedi 2 juin 2012

Questions à Mme Abeille: un communiqué présent sur ses panneaux électoraux

Depuis quelques jours les électeurs de Vincennes, Saint-mandé et Fontenay-sous-bois peuvent voir et lire sur les panneaux d'affichage officiels les photos de leurs candidates et candidats aux élections législatives, et lire les grandes lignes de leurs programmes respectifs.

Sur le panneau de Mme Laurence Abeille figure en plus de l'affiche non pas la déclinaison de son programme (sa profession de foi viendra en temps et en heure), mais un surprenant communiqué qui interpelle la candidature de David Dornbsuch. Ce communiqué reproche et accuse monsieur Dornbusch de s’être autoproclamé candidat dans la 6ème circonscription tout en faisant croire qu’il est candidat socialiste et qu’il a le soutien de François Hollande.
Ce communiqué se termine en établissant que les seules candidates officielles soutenues par le PS et François Hollande sont Laurence Abeille du groupe EELV et sa remplaçante Claire Lemeunier.

Comme beaucoup de Vincennois, je me suis inquiété d'un tel communiqué et me suis demandé d’où il pouvait réellement provenir. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai découvert qu'il était censé émaner directement du premier ministre Jean-Marc Ayrault et de la première secrétaire du Parti-Socialiste, Martine Aubry !

Ce communiqué est daté du 15 mai 2012, jour de la nomination de Jean-Marc Ayrault à Matignon.

Je ne peux pas cacher que j'ai quand même eu spontanément un peu de mal à imaginer que le jour même de sa nomination, Jean-Marc Ayrault entre deux coups de téléphones à François Hollande, quelques autres à ses futurs ministres, d'autres aux instances gouvernementales sortantes, aux ambassadeurs etc. se soit précipité sur son téléphone pour appeler Martine Aubry avec l'objectif de corédiger ce communiqué spécifique à la 6ème circonscription du Val de Marne, devenue derechef le coeur de la France électorale de juin 2012 !

Certes rien n'est à exclure par principe, mais qui pourrait croire sans des garanties supplémentaires clairement exposées que ce communiqué puisse être authentique ? 
Quelle est donc sa nature réelle ? D'où provient-il et quels sont ses objectifs?

La présence et la portée de ce communiqué me poussent à faire trois remarques:

- Le nouveau premier ministre n’a-t-il pas eu, le jour même de sa nomination, beaucoup d’autres choses à faire et des problèmes plus importants à régler que de faire passer un tel communiqué?

- Jean-Marc Ayrault et Martine Aubry ont-ils publié beaucoup d'autres communiqués semblables dans les presque 70 circonscriptions qui soulèvent des problèmes de candidatures similaires à ceux qui se posent à Vincennes? Quid du Nord, de l’Eure, de l’Orne, des Vosges, de la Haute Garonne, de Marseille, de Juvisy, d'Athis Mons, etc.?

- Jean-Marc Ayrault vient d’aller à la Rochelle soutenir Ségolène Royal. A-t-il conjointement avec Martine Aubry publié un communiqué similaire contre Mr Falorni, l'ex homme fort local, le dénonçant comme dissident, non-socialiste et non-habilité à être soutenu par Mr Hollande ? Après vérification, il semble bien qu’à cette heure il n’en est rien, ni dans le Nord ni dans le Sud, ni dans l’Eure, ni dans l’Orne… pas même à la Rochelle!

- Quel intérêt de faire figurer sur son panneau électoral une attaque directe et nominative visant à jeter le discrédit sur un autre candidat? Lors d'élections législatives, affiches et professions de foi visent à faire valoir ses propres qualités et à exposer son propre projet. Pourquoi leur adjoindre un texte dénonciateur censé provenir de l'extérieur - fût-il (faussement) du premier ministre - qui oriente le premier tour de l'élection vers une sorte de règlement de compte interne? Cela déshonore la finalité du scrutin et contribue à dresser les uns contre les autres des électeurs initialement accordés dans leur orientation politique générale.

Quoiqu'il en soit, il semble bien qu'à cette heure, ce vrai/faux ou ce faux/vrai communiqué soit bien devenu un document de travail prioritaire et de toute première exclusivité aux yeux de la direction du PS et du nouveau gouvernement ! Tous les yeux seraient tournés vers notre 6ème circonscription du Val de Marne !

J'ajouterai que puisqu'on ne peut pas imaginer que ce soit la candidate EELV elle-même qui soit à son origine, on est obligé de se demander qui peut bien avoir eu intérêt à élaborer et à exploiter un tel document si probablement inauthentique? 
Qui peut être allé jusqu'à le coller sur les panneaux officiels d’une candidate sans la consulter au préalable ni lui demander son autorisation ?

Somme toute, qui pourrait vouloir explicitement jeter le suspicion sur la candidature de David Dornbusch tout en prenant le risque implicite d'invalider la candidature de Mme abeille?

Certains voudront faire croire que c'est celui à qui profiterait immédiatement le crime de cette éventuelle invalidation, à savoir Monsieur Dornbusch lui-même…
Trêve de plaisanterie, les élections législatives sont une chose sérieuse, qui requièrent même un peu de gravité et de sérénité. On se croirait dans une tragi-comédie ou dans un polar noir où les suspects sont évidemment au tout premier plan pour mieux servir de lampistes, tandis que les plus proches et à l'abri de tout soupçon s’avèrent toujours, malgré leurs stratagèmes alambiqués, au final les seuls coupables démasqués.

On ne peut donc pas faire l'impasse sur la question de savoir si des candidats en même temps que des adversaires putatifs n’ont pas pu chercher à faire d’une pierre deux coups : rendre caduque la candidature officialisée en lieu et place de la leur, préparer l’avenir en faisant peser le soupçon sur le candidat dissident afin de mieux l'écarter?

Cela attesterait du curieux état d’esprit des utilisateurs de ce communiqué très hautement improbable. Je pense qu'en tous les cas, il ne sera guère du goût des électeurs, qui ont bien d’autres problèmes à régler que de démêler de telles intrigues électorales.

Quoiqu'il en soit, notre 6ème circonscription du val de Marne devient le cœur de cible de notre nouveau premier ministre ! 
L’oeil rivé sur nos trois villes, il compterait ne pas lâcher d’une semelle le plus célèbre dissident socialiste de France qu’est devenu aujourd'hui David Dornbusch !
 
Je précise pour finir ce post en ayant après plusieurs tentatives de vérifications trouvé quelques éléments possibles de réponses :
- Dominique Bouissou a indiqué par twitter (copie ci dessous) que ce communiqué serait un faux:

Il n'empêche que ce communiqué reste à ce jour collé sur les panneaux n°1 de Laurence Abeille.  Or s’il s’avérait effectivement inauthentique, pourrait-il encore être passé sous silence et ne pas être retiré en urgence et avec des excuses?

Car une personne voulant être future députée peut-elle continuer à cautionner l’affichage direct sur son propre panneau électoral, et soumettre publiquement les citoyens à la lecture d'un texte douteux et de provenance non certifiée?

Comme de nombreux Vincennois, je considère que Mme Abeille doit s’expliquer sur ce communiqué:
- Dénoncé à présent par certaines sources comme inauthentique quoique non-identifié, Mme Abeille devrait sans délai (le premier tour ayant lieu dimanche en 8) faire une déclaration sur ce communiqué;
- Indiquer si elle le tient pour authentique ou non et s’expliquer dans le second cas de la présence maintenue de ce communiqué sur "ses" panneaux d’affichage.

Il me semblerait extrêmement grave qu'en République:
- un tel communiqué (s'il relevait effectivement du faux et/ou de l'usage de faux) puisse épargner ses auteurs et relais d'excuses publiques (en premier lieu pour l’atteinte à l’intégrité morale du candidat mis en cause, en second lieu pour le risque de lui faire perdre une élection que, comme chaque autre candidat qui se présente, il est toujours susceptible de pouvoir gagner);
- que ce communiqué puisse être maintenu d'affichage sans soulever la question du retrait pur et simple de la candidature de Mme Abeille.

Comme de nombreux électeurs de Vincennes me l'ont rappelé, je signale au passage que Mme Abeille a signé la charte Anticor, soit: http://laurenceabeille.eelv-legislatives.fr/pour-une-democratie-exemplaire-jai-signe-la-charte-anticor/

Pour finir, je veux poser à Mr Dornbusch une question sur ses engagements : serait-il prêt pour sa part à s’engager au plus strict respect des principes déontologiques de l’association Anticor pour être un député exemplaire et éthique auprès des citoyens qui l’auraient choisi ainsi que de tous ceux dont il deviendrait par son élection le représentant? Serait-il prêt à ne jamais prendre part à des pratiques utilisant des documents incertains ou frauduleux et dont il n'aurait pas vérifié abondamment et en profondeur la provenance, la crédibilité et la finalité?

mardi 29 mai 2012

Les éco-réalistes : regard sur la 6ème circonscription du Val de Marne

Soutien des écolos réalistes à la candidature de David Dornbusch

Une différence d’appréciation sur l’opportunité de présenter un candidat à l'élection présidentielle est à l’origine des Écolos Réalistes.
Pendant toute la campagne, en lien avec le pôle écologiste du PS et les grandes ONG, les Écolos Réalistes ont mené campagne avec comme succès le virage en tête du premier tour pour François Hollande, et la victoire le 6 mai.
Les Écolos Réalistes ont permis que, sur 3 millions d’électeurs ayant voté écolo aux européennes, plus des deux tiers de ces votes sont allés sur François Hollande le 22 avril, soit 2,2 millions de suffrages.
Nous avons apprécié les primaires citoyennes et nous y avons participé. Nous présenterons d’ailleurs un candidat lors de la prochaine échéance.

Pour l’heure ce sont les législatives qui sont sur le métier.

lundi 28 mai 2012

Législatives 2012 : Les oppositions aux candidatures officielles se multiplient

ENQUÊTE Opposés à l’accord PS-écologistes et forts de leur ancrage, des dizaines de socialistes, divers gauche ou radicaux se présentent contre le candidat officiel aux législatives.
Libération du 28 mai 2012.

Par LAURE EQUY et FRANÇOIS WENZ-DUMAS Photos SÉBASTIEN ÉROME. SIGNATURES
Quelques dizaines de candidatures dissidentes pourraient bien perturber, le 10 juin, le jeu des alliances à gauche. Des dissidences qu’il ne faut pas confondre avec l’affrontement normal du premier tour, où le candidat arrivé en tête peut compter sur le désistement des challengers de son camp, dans le cadre de ce que l’on appelle à gauche la «discipline républicaine». Faute d’accord entre le Front de gauche et le Parti socialiste, la primaire à gauche est ainsi de règle. La dissidence intervient, elle, quand au sein d’une même formation ou bien en dépit d’un accord - comme celui conclu entre le PS et Europe Ecologie-les Verts (EE-LV), qui réserve 63 circonscriptions aux écologistes - des militants se présentent contre celui investi par leur parti. Pratique qui a touché un bon tiers des circonscriptions concernées par l’alliance entre le PS et EE-LV. Mais qui a aussi sévi au sein du PS dans des duels de personnalités.

La base socialiste contre l’accord PS-écologistes

samedi 26 mai 2012

Questions aux candidat(e)-s aux législatives : désistements, reports et accords?

Les accords du Parti Socialiste avec EELV, dans une logique "partidaire" ne laissant guère de place à une participation démocratique élargie - même si comme la plupart du temps les appareils concernés revendiquent avoir procédé à une consultation en bonne et due forme des sections et groupes locaux - ont conduit à une situation regrettable dans la 6ème circonscription: le candidat PS qui s'était présenté en 2007 et avait réalisé un score très honorable aurait été écarté au profit d'une candidature verte, qui du reste ne faisait pas spontanément l'unanimité dès le départ (voir les épisodes de cet accord et les réactions du PS à l'époque). Une candiate EELV lui a été préférée, qui n'a pas elle non plus spontanément fait l'unanimité, d'autres prétendants étant en mesure de se voir investis pour cette législative.
C'est donc Laurence Abeille, élue EELV de Fontenay sous bois qui conduit dans la 6eme circonscription les législatives, à présent suppléée par Claire Lemeunier, responsable du PS de Vincennes.
En même temps David Dornbusch maintient sa candidature, et fort de nombreux soutiens il mène uen campagne dynamique, se trouvant en position plutôt favorable du fait de son expérience acquise dès 2007 et de sa bonne connaissance du terrain des trois villes.
Je ne rentrerai pas dans une mise en balance de ces deux candidatures, tant à mes yeux semble

jeudi 24 mai 2012

Dissidence PS à Vincennes! Et ailleurs en France?

Le site d'information RUE 89 publie une carte interactive de la dissidence socialiste en France.
http://www.rue89.com/rue89-politique/2012/05/23/ps-et-legislatives-la-carte-de-france-de-la-dissidence-232388

Cette carte permet de clarifier la question importante de la diversité des candidatures PS dites "dissidentes" qui fleurissent du fait d'accord entre les appareils nationaux et leurs relais fédéraux visiblement très mal anticipés et non négociés avec les bases militantes et sympathisantes. Du coup - comme c'est le cas dans notre 6eme circonscription - voir les deux copies d'écrans Google ci-dessous, de nombreuses circonscriptions voient se présenter ces candidatures dites dissidentes.

mercredi 23 mai 2012

Une campagne d'affichage qui démarre mal…

Je trouve de plus en plus regrettable la manière "polluante" dont débute la campagne d'affichage pour les législatives, - alors que l'affichage officiel n'est pas encore lancé.

Sur quelques panneaux figurent les affiches de Laurence Abeille pour EELV et le PS "officiel"; d'autres de David Dornbusch pour le courant historique  du PS (il avait déjà été candidat dans la circonscription en 2007) dénoncé par certain comme dissident. Vient aussi d'apparaître ce jour la candidate dont l'appartenance politique ne figure pas sur les affiches (ou alors j'ai très mal regardé).

mercredi 16 mai 2012

Perdre ou s'unir? Le dilemme des électeurs de Vincennes et de l'ensemble de la 6ème circonscription !

Hier je tentais de faire le point sur la chronologie des législatives 2012 pour le PS et EELV en fonction des précédents électoraux dans la circonscription et du positionnement des principales tendances.
Mais au vu des raisons avancés par les uns et les autres, la configuration est toujours aussi compliquée pour ne pas dire "tordue"…
Les arguments des deux principales parties en lice se précisent et selon la manière dont on appréhende les choses, les lignes de clivage se figent ou se durcissent. David Dornbusch maintient sa candidature sous le signe du vote utile, faisant valoir qu'il n'est pas dissident puisque sa candidature se déroule dans le respect des valeurs du PS auquel il appartient (ou appartenait en tous cas) de fait depuis une vingtaine d'années.
D'un autre côté la candidature officielle de Laurence Abeille pour EELV soutenue par Claire Lemeunier pour le PS soutient que dans le cadre des valeurs et des accords PS-EELV, celle de David Dornbusch n'est pas ou plus légitime.

Situation invraisemblable pour les électeurs de Vincennes et de l'ensemble de la 6ème circonscription !

mardi 15 mai 2012

Législatives 2012 - Enigmes politiques d'un accord PS-EELV - Rappels chronologiques

Dès 2006 David Dornbusch commençait son implantation à Fontenay, Vincennes et Saint Mandé et préparait sa candidature aux législatives qui feraient suite aux présidentielles de 2007. Il recueillait dans des circonstances difficiles que l'on sait après l'échec de Ségolène Royal à la présidentielle  19,83 % de voix au premier tour et 46,36 %au second, face au député UMP de la droite populaire Patrick Beaudouin.

dimanche 13 mai 2012

Législatives 2012 - Le vote utile ?

Législatives 2012 dans la 6ème circonscription, c'est à n'y rien comprendre!

Je m'interroge et plains les Vincennois (dont je suis) et les nombreux amis et contacts Saint-Mandéens et Fontenaysiens que je côtoie régulièrement sur le choix que les appareils politiques semblent leur offrir (du moins à se fier aux déclarations contradictoires et sibyllines qui se succèdent…) pour les prochaines législatives de juin 2012.
Dès l'été 2011 (c'était pourtant un peu hors saison) une candidature anticipée avait été annoncée aux législatives 2012, celle de Claire Lemeunier, secrétaire de section du Parti Socialiste de Vincennes. Primaires socialistes aidant, la candidature fut illico retirée et suivit un alignement sur le principe d'accords EELV/PS à venir…

mardi 8 mai 2012

Un article intéressant du New York Times

Hollande Ousts Sarkozy in French Presidential Election



PARIS — François Hollande defeated President Nicolas Sarkozy on Sunday, becoming the first Socialist elected president of France since François Mitterrand. Mr. Hollande campaigned on a gentler and more inclusive France, but his victory will also be seen as a challenge to the German-dominated vision of economic austerity as a way out of the euro crisis.

vendredi 20 avril 2012

INFO OBS. L'appel d'élus MoDem à voter Hollande au second tour

"Le Nouvel Observateur" s'est procuré une lettre, destinée à sortir dans l'entre-deux tours, appelant à voter pour le candidat socialiste en cas d'affrontement PS-UMP.


Le 6 mai, nous faisons le choix de l'alternance


Les Français ont placé François Hollande et Nicolas Sarkozy en tête du premier tour de l'élection présidentielle de 2012.
Notre candidat FrançoisBayrou, malgré sa grande popularité auprès des Français et une campagne courageuse qui a fait honneur à notre famille politique, n'est donc pas qualifié pour le second tour.
Nous avons en revanche réuni un socle solide de suffrages qui nous donne à nous, centristes, une responsabilité historique. Notre poids et notre voix vont peser lourd dans l'élection du prochain président de la République. Notre conviction profonde n'est ni la solitude ni l'illisibilité du centre et des valeurs qu'il porte depuis 2007. Ce serait là gaspillage des énergies et des talents, négation des combats portés au nom de valeurs ancrées. Nous le disons d'emblée, nous refusons l'abstention. Pour nous, responsables politiques élus ou militants, la démocratie, c'est choisir. C'est un devoir en temps normal, c'est un impératif en temps de crise. Crise financière, crise économique, crise morale, défi écologique, conflits, lutte contre le terrorisme, les enjeux sont si nombreux et si décisifs que nous refusons de nous réfugier dans le non choix.
C'est la raison pour laquellenous avons totalement approuvé la prise de position en ce sens de notre parti au démarrage de cette campagne. Dès lors, le choix qui s'offre à nous, c'est la continuation cinq ans de plus avec N. Sarkozy ou le changement avec F. Hollande. Pour nous, notre choix est fait, notre choix est clair, c'est le changement avec F. Hollande. Nous ne pouvons pas accorder notre confiance aujourd'hui à N. Sarkozy. D'autant que le bilan du quinquennat qui s'achève est clair : entre nous et Nicolas Sarkozy, c'est « valeurs contre valeurs ». Or les valeurs sont plus importantes que les programmes. La conclusion du soutien politique et moral de l'alternance s'impose. Notre humanisme refuse autant les idées simplistes et injustes que les idées des extrêmes. Nous sommes les héritiers lointains de Lamennais et Lacordaire, de Marc Sangnier, penseur d'une démocratie moderne et apaisée, mais aussi des philosophes des Lumières et de nombreux résistants qui ont su voir au-delà des frontières. De Robert Schuman, enfin, qui a jeté les bases de la construction européenne avec Jean Monnet. Ces personnes et ces forces politiques ont toujours mis au cœur de leur projet la démocratie sociale, la répartition et la redistribution justes des richesses, enfin un idéal de fraternité.
C'est cet idéal qui fonde notre volontarisme : complémentarité des facteurs de production, promotion de l'éducation populaire et des œuvres communautaires. Et plus que tout, la lutte contre l'argent-roi. En définitive, le projet de Nicolas Sarkozy, au-delà des nouvelles promesses auxquelles il est difficile d'accorder crédit, tant celles de l'élection précédente ont été bafouées, c'est de continuer, continuer en pire parce que la situation est plus difficile encore aujourd'hui qu'hier. Nous n'avons eu de cesse tout au long de ces cinq années de dénoncer l'argent public gaspillé, la préparation de l'avenir négligée, la pratique autocentrée du pouvoir, les valeurs humanistes de la France trop souvent remisées. Notre jugement pour le passé et nos craintes pour l'avenir n'ont pas changé.
Or, notre pays a été trop mal géré au cours des cinq dernières années pour que nous en confiions les rênes au même homme cinq ans de plus. Au contraire, nous retrouvons beaucoup de nos priorités essentielles dans le projet présidentiel de F. Hollande. D'abord, nous partageons la priorité au renouveau productif, que F. Bayrou a portée avec force avec le « produisons français ». Pour distribuer, il faut produire : aujourd'hui F.Hollande emprunte cette voie, c'est un point crucial que nous partageons.
Ensuite, pour nous, le rétablissement des comptes publics est majeur. Nous le souhaitons très rapide, mais nous jugeons que les engagements pris par F. Hollande de retour sur les 3% en 2012 et à l'équilibre en 2017 sont sérieux et mettront la France sur de bons rails.
Pour les centristes, le cœur de la politique, c'est d'abord la préparation de l'avenir ; la priorité budgétaire accordée par F. Hollande à l'éducation, à la jeunesse et à l'innovation est aussi la nôtre, même si nous pensons, s'agissant de l'école, que la priorité n'est pas forcément à la création de postes d'enseignants.
Enfin, nous nous battons depuis toujours pour faire progresser notre démocratie en accordant une pleine indépendance à la justice et auxmédias, et en introduisant une dose de proportionnelle aux élections législatives. Sur ce point aussi, il nous est difficile de croire aux nouvelles promesses de Nicolas Sarkozy, alors que la même promesse avait été faite entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2007 ; à l'opposé, nous constatons que le parti socialiste s'est engagé formellement et clairement, dans un accord électoral avec l'un de ses partenaires, en faveur de l'élection de 100 députés à la proportionnelle.
Et puis, il faut le dire clairement : F. Hollande est pour nous le Président qu'il faut à la France pour retrouver ses valeurs, celles de la République, celle d'une grande démocratie humaniste. Notre pays doit aujourd'hui retrouver sa place et sa voix dans le monde, alors qu'avec Nicolas Sarkozy à sa tête, il a été souvent montré du doigt et a manqué à la place qui a toujours été la sienne.


Pour toute ces raisons, nous, signataires de cet appel, considérons que levote dans l'intérêt de la France, le vote fidèle aux valeurs et aux idées que nous défendons, le 6 mai, c'est le vote pour F. Hollande.









dimanche 1 avril 2012

EELV/PS - D'accord pas d'accord?

france

Arnaud Montebourg doute qu'un accord avec EELV "soit trouvé à ce jour" pour les législatives

Accord Ps Eelv
Arnaud Montebourg (PS), représentant spécial de François Hollande, a jugé dimanche soir qu'"il n'est pas écrit" qu'un "accord soit trouvé à ce jour" avec EELV pour les législatives de juin prochain, jugeant qu'il "pose un certain nombre de problèmes".
L'ex-candidat à la primaire socialiste et président du conseil général de Saône-et-Loire avait déjà protesté en janvier contre l'accord PS/EELV, à cause de conflits dans son département, quitte à être "exclu" de son propre parti.
"Il n'est pas écrit que l'accord soit trouvé à ce jour", a dit le responsable socialiste dimanche soir sur BFM TV/Le Point/RMC, alors qu'il était aussi interrogé sur la percée de Jean-Luc Mélenchon.
Selon l'élu PS, l'accord avec les Verts "a sa place, mais c'est un accord qui pose un certain nombre de problèmes et de questions qui ont été pointées".
Il a aussi relativisé: "Il y a des contradictions dans toutes les coalitions politiques donc c'est normal qu'il y ait des discussions et des mises à plat, donc il y aura des discussions après les présidentielles pour préparer les élections législatives et je ne peux pas préjuger du résultat de cette discussion", a-t-il ajouté.
Une soixantaine de circonscriptions sont réservées par le PS aux écologistes (pour une bonne vingtaine de députés élus en cas de victoire de la gauche).
L'accord conclu en novembre est jugé trop généreux par certains socialistes qui soutiennent des dissidences, comme à Paris (face à Cécile Duflot), Lyon, en Saône-et-Loire, dans l'Orne ou à Guinguamp (Côtes d'Armor).
1 avril 2012 - Édition: FR

lundi 12 mars 2012

On les croyait "désabusés" et "démobilisés", ils sont là, plus que jamais, conscients et responsables

POLITIQUES Aujourd'hui à 10h40

Présidentielle : les jeunes dans la «fabrique citoyenne»


(Animafac)
Par CHARLOTTE ROTMAN
A lire demain dans «Libération», en kiosque et sur Libération.fr, six pages d'enquêtes et de reportages sur les jeunes et la politique...
On les dit désabusés, indifférents, apolitiques. Et les voilà volontaires et enthousiastes dans un exercice de démocratie participative. Ils ont planché durant trois week-ends. Ils étaient quarante, âgés de 16 à 30 ans. Tous engagés dans «la fabrique citoyenne.» Une expérience originale organisée par Animafac, un réseau de 12000 associations étudiantes pour «faire entendre la voix des jeunes».
«Supprimer les notes à l'école primaire, plafonner les dividendes versés aux actionnaires, élire les commissaires européens au suffrage direct sur des listes transnationales...», voilà quelques-unes des propositions tirées de leur laboratoire. Shirley et Karim ont participé à ce «panel» et seront le 17 mars à la Grande Halle de la Villette face aux candidats à la présidentielle.

Shirley, 24 ans, en DUT de techniques de commercialisation à Valenciennes

«Je ne m'intéressais pas à la politique, avant. Ce n'est pas quelque chose qui me passionnait. En fait, je ne me sentais pas du tout concernée. J'ai déjà voté, mais je n'allais pas regarder exprès une émission politique. Ma mère essayait souvent d'en parler avec moi, mais je n'accrochais pas. Avec mes amis, on ne parle pas du tout de ça.
«Animafac m'a payé les transports et l'hébergement pour que je puisse participer aux week-ends de la fabrique citoyenne. Le premier jour, on était les qurante ensemble. On a dû expliquer dans quelle société on voulait vivre. Chacun a pris la parole, ça a fait du débat. Moi, j'ai parlé d'écologie. Tout le monde parle de la crise, mais pas beaucoup de la planète. Il y a d'autres façon de faire de l'essence, on ne développe pas assez le recyclable. On ne parle pas assez du nucléaire. Moi, je suis sensible à ça, j'ai été éduquée comme ça.
«Ensuite on a été tirés au sort: j'ai été dans le groupe «Education». On devait dire ce qui allait ce qui n'allait pas et trouver des solutions. De 9 heures à 18 heures, on ne discutait que de ça, on réagissait aux écrits des autres. L'éducation ça nous concerne, moi je suis encore dans le système, mais ce n'est pas facile de faire les bonnes propositions. Nous, on a tout refait dans l'école, c'est peut-être un peu Bisounours. Et puis c'est un travail de groupe. On s'écoutait.
«Après il fallait présenter les propositions et les mettre au vote. Moi j'ai dû présenter une proposition avec laquelle je n'étais pas d'accord, qui disait les élèves devraient choisir eux-même les coefficients des matières. Je pense que ce n'est pas bien, parce que ça ne donnera pas envie de progresser là où on est moins bon. On a mis au vote les propositions. J'en défendais une qui n'est pas passée: celle d'avoir une alimentation plus saine à l'école.
«Maintenant, je me dis que la politique, ce n'est pas si nul. Ça nous concerne, même si on sent qu'on ne peut pas faire grand-chose à part le vote. A Animafac, on voulait tous améliorer la situation, mais on n'était pas d'accord sur la démarche. Maintenant quand je vois un politique à la télé, je ne change pas de chaîne.
«J'ai compris ce que c'était la droite et la gauche, avant ce n'était pas très clair. Moi, je suis pour prendre des idées un peu partout. Par exemple, je ne suis pas pour l'extrême droite mais j'aime bien ce que dit Marine le Pen sur une autre agriculture, par exemple... Mais je ne suis pas d'accord avec elle sur d'autres idées. Je ne sais pas pour qui je vais voter. En 2007, j'avais voté Sarkozy. Je ne suis pas du tout décidée. Déjà, je vais voir comment les candidats vont nous répondre, à la Villette. Est ce qu'ils vont venir pour nous écouter? Ou pour écraser nos propositions?»

Karim, 19 ans, étudiant en première année de droit à Strasbourg

«Je ne sais pas encore pour qui je vais voter. J'aime bien celui, je n'arrive pas bien à retenir son nom, Manchelon... Mélenchon. Il parle bien, après c'est peut-être seulement un baratineur, mais c'est un bon baratineur. C'est lui qui m'a plu. Il veut augmenter le Smic à 1700 euros. C'est bien. Comment il va sortir, l'argent, je ne sais pas. Mais au moins on ne pourra plus parler du pouvoir d'achat faible. Ma mère était femme au foyer, mon père retraité du bâtiment, j'ai deux sœurs. En 2007, je n'ai rien suivi. J'ai juste su que Sarkozy était élu. Son élection n'a rien changé dans ma vie.
«Animafac? Je m'y suis retrouvé par hasard. Je suis de Schiltigheim. Un ami qui travaille à la mairie m'a proposé de participer à un projet citoyen et d'aller à Paris. Je n'étais jamais allé à Paris, et cela m'intéressait. Le projet m'a plu. J'ai dit d'accord, j'ai eu un entretien, et j'ai été retenu. J'ai fait un bac ES, je suis inscrit en droit, il faut que je suive les nouvelles lois pour mes études. Mais, c'est vrai, j'avais un peu baissé les bras.
«On nous a demandé dans quelle société on voudrait vivre. On a tous dit pareil: une socité plus sécurisée, moins pauvre en pouvoir d'achat, avec plus de tolérance et moins de racisme. Moi, je n'ai pas été touché par le racisme. Mais je suis touché par les prix. Je suis à l'âge où je me débrouille un peu tout seul, je suis boursier.
«Avec Animafac, j'étais dans le groupe «Economie». J'ai appris et compris plein de choses. Par exemple, je me demandais: «Mais d'où vient cette dette?» Je me demandais pourquoi elle était si lourde.
«Les candidats? Je les regarde quand ils passent sur TF1. J'ai surtout vu à la télé Mélenchon et Le Pen.  Elle dit n'importe quoi, elle a raté son speech, et quand elle parle du halal, et tout ça, je ne vois pas où elle veut en venir. Ce soir, je regarderai Sarkozy à TF1. C'est vrai que ce n'est pas toujours évident de s'y retrouver entre les propositions, souvent elles se ressemblent, je trouve. Je connais beaucoup de jeunes autour de moi qui s'abstiennent. Ensemble, on ne parle pas politique et si je les écoute trop, j'ai peur de m'embrouiller.»

vendredi 9 mars 2012

Une nouvelle candidature pour la 6ème circonscription

 David Dornbusch, avec François Hollande, pour améliorer votre vie


Madame, Monsieur,

Je suis candidat pour être votre prochain député de Fontenay, Saint Mandé et Vincennes avec François Hollande notre prochain président.

jeudi 8 mars 2012

Bayrou à Vincennes

  • Le clin d'œil de Bayrou au Nouveau Centre

    Mots clés : 
    Par Rodolphe GeislerMis à jour  | publié  Réactions (83)
    François Bayrou lundi à Vincennes, avec le maire (NC) Laurent Lafon.
    François Bayrou lundi à Vincennes, avec le maire (NC) Laurent Lafon. Crédits photo : JACQUES DEMARTHON/AFP

    En compagnie du maire Nouveau centre de Vincennes, le président du MoDem appelle «la famille centriste à se reformer».

    Arrivé lundi matin à Vincennes en compagnie de l'ancien sénateur centriste du Val-de-Marne Jean-Jacques Jégou, François Bayrou est accueilli par le premier magistrat de la ville Laurent Lafon. La poignée de main sur les marches de la mairie a force de symbole. Le maire est un élu du Nouveau Centre, dont il préside d'ailleurs le groupe au conseil régional d'Ile-de-France.

    «Nos valeurs sont celles de Bayrou»

    L'accueil se veut être plus que simplement républicain, et fait figure de soutien. Pour le maire NC Laurent Lafon, dont le parti réuni en congrès il y a dix jours a pourtant décidé de soutenir Nicolas Sarkozy après le retrait de la candidature d'Hervé Morin, «le temps du rassemblement des centristes est venu et la présidentielle en est la première étape». «La campagne actuelle de Sarkozy, très tournée vers la droite, met mal à l'aise les centristes, car nos valeurs sont celles de Bayrou», explique-t-il devant quelques journalistes.
    François Bayrou, lui, est tout sourire. D'abord, dimanche, un sondage LH2 indiquait un nouveau frémissement en sa faveur. Et le plaçait ainsi à 15% d'intentions de vote, à égalité avec Marine Le Pen. Ensuite, à travers le soutien officiel de Laurent Lafon, le candidat centriste à la présidentielle se déclare «heureux que la grande famille centriste se reforme et que l'esprit de réconciliation l'emporte». Il veut encore y voir la preuve que «le parti unique, créé pour gagner toutes les élections ne marche pas».
    Prenant la pose devant les photographes dans le bureau du maire NC de Vincennes, le chef du MoDem va jusqu'à parler d'un «moment important», car «la vie politique française ne pouvait pas rester limitée à deux excès». Selon Bayrou, il y aurait aujourd'hui «un sentiment de lassitude et d'exaspération des Français contre le Hollande-Sarkozy, Sarkozy-Hollande dans tous les sens, jour et nuit, matin et soir». La semaine dernière, il avait ainsi dénoncé  «le combat de coqs» que se livreraient PS et UMP. L'entourage de Bayrou fait encore valoir qu'une vingtaine de sénateurs centristes s'apprêteraient à leur tour à le rejoindre officiellement d'ici à quelques jours.
    Faut-il y voir la recomposition d'un mouvement de centre droit comme l'était l'UDF? Bayrou jure que non. Transfuge des Verts, le secrétaire général adjoint du MoDem Christophe Madrolle affirme ne pas s'inquiéter de la venue d'élus NC. «Les électeurs qui se sentent plutôt de droite devraient bien y réfléchir, car, en fin de course, le seul qui peut rassembler les Français en construisant une nouvelle majorité et battre ainsi François Hollande, il s'appelle François Bayrou», estime-t-il. Sauf que le chef centriste ne parvient pas encore à convertir en intentions de vote sa popularité, pourtant forte, dans les enquêtes qualitatives.
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