samedi 28 février 2009

Jeu de piste ou chasse au trésor photographique : C'est à Vincennes oui, mais où?

Contrairement à l'annonce que j'avais faite figurer dans ma présentation figurant sur le côté droit du blog, je n'ai pas pu pour des raisons de déplacement professionnel et familial lancer le jeu présenté ci-dessous dès le 15 février comme initialement prévu.

Je le lance donc à ce jour en proposant la photo ci-dessus qui a été prise à un endroit bien particulier de Vincennes. Mais
compte tenu des délais très courts, je propose de récompenser le ou la gagnante à partir de ce dimanche 1er mars entre 12h00 et 12h30 au comptoir du café Le Cantalou, rue de Fontenay, en face de la rue Raymond du temple et du grand café Marigny.
La première personne qui se présentera au comptoir du café avec le présent post éventuellement imprimé et qui pourra me dire où a été prise cette photo se verra offrir une coupe de champagne et un objet surprise… Je serai clairement reconnaissable portant un badge spécifique et une rose à la boutonnière.


Rappel du Règlement du jeu :
Il s'agit d'un petit exercice en forme de jeu de piste ou de chasse au trésor photographique. Chaque mois je mettrai en ligne une photo de la ville que j'aurai eu soin de prendre et je compte sur l'œil attentif et exercé de nombreux Vincennois pour trouver de quel lieu il s'agissait. Chaque semaine et durant le mois en cours, si personne n'a trouvé le lieu, du premier coup je fournirai un indice supplémentaire. Au bout du mois écoulé je donnerai rendez-vous aux heureux gagnants et leur proposerai de se joindre à moi le premier dimanche matin du nouveau mois.l Le premier ou la première qui se présentera avec le post de la photo mise en ligne imprimé et qui pourra me dire où elle a été prise se verra offrir l'apéritif, ainsi qu'un objet surprise (différent à chaque fois) dans un café de mon choix (j'en changerai régulièrement d'un mois sur l'autre, même s'il y a inévitablement des redites, pour que nous découvrions mieux chaque quartier). Je préciserai le lieu et heures de RV sur le présent blog quelques jours avant le premier dimanche du mois. Par exemple pour ce premier dimanche j'ai fixé (voir plus haut) le Cantalou entre 12h00 et 12h30. Je déclarerai ensuite sur le blog le-la gagnant-e et proposerai dans un nouveau post la nouvelle photo-énigme à résoudre durant le mois suivant.
Vincennoises, Vincennois ouvrez l'œil, bonne enquête et au plaisir de notre prochaine rencontre.
GB

jeudi 12 février 2009

Nouvelle rubrique hebdomadaire en fin de blog: image de la semaine…

C'est décidé, chaque semaine nous mettrons en ligne une image de la semaine glanée au détour de notre promenade sur le Web, que nous essaierons de faire jouer librement avec les grandes lignes de l'actualité.
Cette semaine une image piochée sur le site de l'encyclopédie libre Wikipédia, intitulée "Impact publicitaire" (© Matthieu Riegler, CC-BY-SA, Wikimedia Commons).
On y discerne bien sûr ce qu'explicite le titre, le choc des images publicitaires, l'impact tant des slogans que des images (complémentarité de l'éclatement du verre, le rouge et le blanc presque en ligne comme chez Buren mais en éléments typographiques grossis).
Mais on y cerne aussi l'éclatement caractéristique du monde d'aujourd'hui, à la fois celui des valeurs, de l'unité et des solidarités, de la montée des individualismes, et même la dimension à la fois de néo-banditisme et de violence de la société de consommation. En même temps le tout est clair et froid, transparent et brisé. Notre monde vu comme un vitre trouée par l'impact d'un projectile qui pourrait être le capitalisme sauvage, la dérégulation, l'ultralibéralisme?
Une belle traduction esthétique de la crise en somme, au delà de ses seules expressions financières et bancaires. Merci donc à Matthieu Riegler pour cette photo emblématique.

mardi 10 février 2009

Suppression de la taxe professionnelle: le problème, l'intention, les coûts?

Jeudi 05 février, le président de la république s'est exprimé abondamment, relayé sur trois chaines (TF1, Fr2 et M6). Il était difficile de ne pas l'écouter, même s'il n'était pas toujours simple de l'entendre. Notamment sur certains sujets qui malgré l'actualité pressante, par exemple la grève générale en Guadeloupe récemment relayée par la Martinique, n'ont pas fait l'objet d'un seul propos de la part du Président.
Choix délibéré d'écarter un sujet économique et social pour le moins épineux, qui plus est juste après une sortie de mouvement social très musclé à l'occasion duquel une petite phrase politiquement maladroite avait échappée au président, dont le soir même de son intervention du reste, il avouait regretter de l'avoir prononcée. Ou bien acte manqué et oubli involontaire quoiqu'actif? A moins encore qu'il ne s'agisse d'une pure dénégation d'un aspect central de son intervention?
Quoiqu'il en soit, au cours de cette longue intervention une annonce aura surtout été remarquée et aura fait couler l'encre des journaux de toutes tendances confondues: celle de la suppression de la taxe professionnelle.
En effet dans sa déclaration télévisée du 5 février, le président de la république a déclaré : « l'on supprimera la taxe professionnelle en 2010 parce que (il veut) que l'on garde des usines en France » Sur le site de LCI, la déclaration de Nicolas Sarkozy
Il chiffre ainsi le coût de cette mesure, lors de cette émission, à 8 milliards d'euros. Or ce chiffre serait en réalité de 26 milliards selon Le Figaro.

N'étant ni chef d'entreprise, économiste ni conseiller fiscal des collectivités locales, je n'ai guère les moyens d'analyser techniquement l'impact réel et profond de cette suppression. Je préfère m'en tenir au problème global qui est soulevé par cette mesure: la taxe professionnelle doit être vue de deux points de vue différents et pour le moins assez incompatibles:
1° De celui des entreprises qui s'implantent notamment sur les territoire d'une collectivité locale (par exemple une commune comme Montreuil ou Vincennes). Pour elle c'est un coût souvent conséquent, et comme la plupart des dossiers que j'ai consulté sur la question, tous s'entendent pour rappeler que les entrepreneurs et le patronat ont régulièrement demandé sa suppression.
Voir par exemple les articles suivant de l'expansion, de l'encycopédie Wikipédia qui écrivent: "

L'Expansion : "La suppression de la taxe professionnelle est une revendication ancienne du patronat, qui la remet régulièrement sur le tapis. Cet impôt est accusé de pénaliser les entreprises. Le problème, c'est que personne n'a encore trouvé comment compenser le manque à gagner pour les collectivités locales. C'est pour cela, notamment, que Jacques Chirac, qui avait annoncé la suppression de la taxe professionnelle en 2004, avait dû renoncer à ce projet. Nicolas Sarkozy, lui, s'y attelle. Et se fixe 2010 pour horizon."
=> Voir l'article

Wikipédia: "La politique du gouvernement depuis que la TP existe a été de la modifier. La TP est une charge directe pour les entreprises et celles-ci ont toujours demandé à ce que cet impôt soit allégé."
=> Voir l'article

2° Du point de vue de la collectivité locale qui accueille l'entreprise. Pour elles, la taxe professionnelle est globalement une source conséquente de revenus (chiffrée entre 25 et 30 milliards d'euros). Dès lors, comment, en cas de suppression, compenser le manque à gagner pour les collectivités territoriales?

Précisons que du point de vue de l'entrepreneur, et notamment de la petite ou moyenne entreprise (car pour les grandes ou très grandes, la taxe aussi élevée soit-elle ne fait pas sentir ses effets de manière aussi pesante, le différentiel de coût avec l'implantation sur des territoires urbains plus centraux étant par ailleurs colossal, compte tenu des espaces et surfaces souvent très vastes que ces grandes ou très grandes entreprises nécessitent), cette perspective est une entrave économique supplémentaire à leur compétitivité. La taxe professionnelle représente un coût souvent non négligeable, mais qui est régulièrement endossé et préféré à ce que serait le coût bien supérieur d'une autre implantation géographique (par exemple la BNP qui vient à Montreuil ou Essilor à Vincennes payent bien une taxe professionnelle dont ces entreprise se passeraient certes volontiers, mais le coût global de leur implantation demeure, du fait de multiples paramètres, dont notamment la disponibilité et le prix plus élevé du mètre carré, bien plus avantageuse que d'autres implantations envisagées par exemple à Paris).
Du point de vue des collectivités locales donc c'est une manne tombée du ciel de la législation française., et nombre de communes relativement petites en France sont finalement assez, voire très riches, lors de création de zone industrielle et de la multiplication d'entreprise qui s'y implantent. C'est le cas par exemple d'entreprises installées sur des territoires aéroportuaires ou voisins.

Dès lors nous observons dans l'annonce du président de la République une orientation économique qui semble à première vue très claire (assurer au monde de l'entreprise sa ferme volonté de mener à bien cette suppression). Mais sa déclaration ne va pas sans poser de problèmes compte tenu des chiffres q'uil a annoncé (loin des 30 milliards d'euros, le chef de l'Etat a indiqué que sa suppression ne coûterait "que" 8 milliards d'euros).

La réaction n'a pas tardée: ainsi par exemple celle de Philippe Laurent, président de la commission des Finances de l'Association des maires de France, qui considèredans un communiqué (voir l'article de l'Express.fr) que la taxe professionnelle représente 28 milliards d'euros et non 8 milliards, "dont environ 10 milliards sont d'ores et déjà payés par l'Etat au titre des dégrèvements". Par conséquent, si la taxe professionnelle venait à être supprimée, il resterait 18 milliards d'euros à trouver, et non 8 milliards. Christine Lagarde a tenté d'apporter un correctif selon lequel globalement seuls 80% de la TP serait supprimés, (la part assise sur la valeur locative des équipements et biens mobiliers mais pas celle assise sur la valeur locative foncière qui serait conservée, tout comme les cotisations minimales. Ainsi d'après la ministre de l'économie, l'impact de cette mesure se limiterait alors à 11 milliards, moins trois qui se soustrairont encore d'après les déclarations de son entourage.
Quoiqu'il en soit de cette passe d'arme autour des chiffres, un problème interroge de façon générale: cette mesure est-elle économiquement tenable, est-elle socialement souhaitable? A e problème il faut ajouter la question de l'intention politique qui peut se dissimuler derrière ce projet: la majorité des collectivités locales sont détenues par la gauche, à l'horizon de fin 2010 et de début 2009 nous nous situerons à l'entrée d'une élection politique majeure (les présidentielles et législatives) et l'on peut se demander, même si c'est à ce stade de la réflexion une question ouverte mais sans direction de réponse assurée possible, si la visée politique (tout comme celle du message envoyé du côté du patronat) ne priment déjà pas sur celle socio-économique pure.
J'ajouterai pour finir quid du budget de villes comme Vincennes par exemple: quel impact par exemple la suppression des taxes professionnelle d'Essilor, d'Holley Duran, de Magimix etc. aura concrètement sur les entrées fiscales de notre commune? Quel projection chiffrée la mairie peut-elle dès à présent nous proposer afin de nous indiquer une évaluation globale de notre ville et de nous indiquer dans quelles situation elle se trouvera budgétairement d'ici les toutes prochaines années?

jeudi 5 février 2009

Prochain conseil municipal du 11 février 09

Le prochain conseil municipal se tiendra mardi 11 février 2009 à 19h00 à la mairie de Vincennes, salle du Conseil. Seront entre autres mises à l'ordre du jour les questions financières (débat d'orientations budgétaires 2009 etc.), de logement social et d'habitat (point politique important puisque c'est une des principales chevilles de l'articulation de l'opposition en général, PS, Verts et PC confondus), des marchés publics de maîtrise d'œuvre pour les projets de ville des places Diderot et Renon, et un point concernant l'enseignement et la jeunesse.
Il est évidemment souhaitable qu'un nombre conséquent de Vincennois, quelles que puissent être par ailleurs leurs orientations et choix politiques viennent assister à ce conseil et s'informe de la sorte des contenus et des manières dont se déroule la politique locale et dont sont présentées, débattues, votées et actées les décisions prise durant ces conseils.

=> cliquez ICI pour télécharger le fichier PDF de l'ordre du jour du prochain conseil municipal.

Foulées de Vincennes

Dimanche 8 février il faudra partir à point, et courir, seul, en couple, avec un bon copain, en bande, en famille, mais courir, encore courir… pour la 7e édition des Foulées de Vincennes.
Départ du 5 km individuel et de la course en couple à 9h 15, celui du 800 m enfants à 9h 45 et du 200 m à 10h.
Rappelons que le 10 km est qualificatif pour le championnat de France. Échauffement collectif à 10h15, départ prévu à 10h45. La remise des prix aura lieu à 11h 30.

Le retrait des dossards sera assuré le samedi 7 février de 13h à 18h à l’école Notre-Dame-de-la-Providence située 5, avenue Gabriel-Péri, et le dimanche 8 février sur place 45 minutes avant la course.

Pour de plus amples renseignements, allez sur le site de la mairie ou contactez Sport passion événement au 06 37 59 89 47 sportpassion@wanadoo.fr.

mercredi 4 février 2009

Presque 48000

… 47943 exactement: c'est le nouveau nombre d'habitants que compte Vincennes selon le dernier relevé des enquêtes annuelles réalisées entre 2004 et 2008.
Comme nous l'indique le site de la mairie, la méthode utilisée n'est plus celle du vaste recensement tous les 8/9 ans, mais celle statistique d'une mesure en échantillonnages successifs et annuels de tranches de 8% de la population. Voici les quelques chiffres qui se dégagent de cette nouvelle évaluation:
  • Le canton ouest compte 23 283 habitants, et le canton est 24 660.
  • 54 % des Vincennois sont des Vincennoises.
  • 65 % des Vincennois de 2005 habitaient déjà Vincennes en 2000, et 10 % des Vincennois avaient changé de logement sans quitter Vincennes pendant cette période.
  • En 2005, 20 % des Vincennois avaient moins de 20 ans.
En hausse démographique depuis les années 90, toute la petite couronne connaît une augmentation notable de jeunes arrivants, souvent des couples avec de jeunes enfants ayant besoin de pouvoir s'établir dans des conditions d'espace optimisés et apaisés, ce que Paris rend toujours bien difficile; surtout pour des couples et familles modestes. Jouissant d'atouts non négligeables du fait de sa proximité avec la capitale, de ses facilités d'accès (Métro, RER, bus, bientôt vélibs…) ainsi que de l'attrait qu'exercent le bois et l'augmentation quantitativement et qualitativement non négligeable des espaces verts (les 4 jardins du levant, midi, couchant des couvertures des voies de RER ainsi que le jardin exotique de la rue Defrance), Vincennes voit sa population augmenter à un rythme encore supérieur à celui du Val de marne (8,2 % contre 5,7%).
Autre changement notable: le taux de natalité augmente de plus de trois points par rapport à la moyenne nationale, ce qui conduit la ville à la situation relativement inédite de compter sa population des jeunes de moins de 20 ans au dessus de celle des plus de 60 ans.
Plusieurs effets peuvent être attendus de cette croissance démographique positive, effets avantageux tels que le rajeunissement de la population entraînant une vivification et diversification de la consommation, de nouveaux rythmes et modes de déplacement, d'autres demandes et appétits sociaux et culturels.
Mais aussi effets pervers tels que l'impérieuse nécessité d'accroître les structures d'accueil et de formation, l'augmentation indispensable des places d'accueil de l'enfance, de la petite enfance et surtout de l'adolescence. Notamment multiplier peut-être par des accords élargis avec les villes environnantes dans le cadre d'une intercommunalité resserrée, ainsi que par des ententes spécifiques avec Paris les facilités d'accès aux centres de loisirs et de cultures dont la jeunesse est demandeuse : structures sportives en plus grand nombre et à des coûts avantageux, centres de culture et de spectacle leur étant particulièrement dédiés (concerts, théâtre, arts plastiques…).

Au total réjouissons nous que vive ainsi Vincennes, plus jeune et plus dynamique, davantage tournée vers l'avenir…