mercredi 24 mars 2010

La frustration des députés du Nouveau Centre


LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 23.03.10 | 21h43

près sa défaite aux côtés de l'UMP aux élections régionales, le groupe du Nouveau Centre (NC) à l'Assemblée nationale laisse percer sa frustration et exprime son mécontentement à l'égard de l'exécutif. Les centristes de la majorité présidentielle goûtent peu la façon dont a été appliquée l'ouverture à droite, alors qu'aucun membre du NC ne figure dans les nouveaux entrants au gouvernement lors du remaniement de lundi.
Les parlementaires ont ainsi décliné l'invitation de Jean-François Copé à participer au séminaire de travail qui réunira lundi les députés et sénateurs UMP autour de François Fillon. "A priori, il n'y aura pas de parlementaires NC" à cette réunion, a annoncé mardi 23 mars l'entourage du patron des députés NC, François Sauvadet, en mettant en avant des questions d'agenda. Ce séminaire doit être l'occasion d'évoquer "la construction d'un nouveau pacte majoritaire", réclamé dès dimanche par M. Copé. François Sauvadet a en outre estimé mardi que le remaniement ministériel ne répondait pas au message adressé par les Français lors du scrutin des 14 et 21 mars. "Les élections régionales ont été un tsunami politique, un échec. C'est un message des Français qu'il faut entendre", a-t-il déclaré lors de son point de presse hebdomadaire. "Ce remaniement n'est absolument pas un message adressé aux Français mais un message adressé à l'UMP", a-t-il ajouté.
Lors de la séance de questions au gouvernement, les députés NC ont – fait unique – quitté l'hémicycle pour protester contre le fait que le premier ministre n'ait pas répondu personnellement à la question posée par François Sauvadet. "C'est une grosse bourde, une maladresse", a regretté un peu plus tard dans les couloirs Maurice Leroy (NC), vice-président de l'Assemblée. "Il y a un usage républicain ici, c'est que l'on réponde aux présidents de groupe", a-t-il dit en rappelant que François Sauvadet avait conduit en Bourgogne la liste de la majorité présidentielle aux élections régionales.

dimanche 21 mars 2010

Score historique de la gauche à Vincennes


Sur le fil du rasoir la gauche double la droite à Vincennes, grace à un bon report des voix des listes d'Europe Ecologie sur celle du PS (et vice et versa?) conduite par la tête de liste Jean-Paul Huchon.

mercredi 17 mars 2010

Régionales : union entre le PS et ses partenaires

Après deux jours de négociations, le PS, Europe Ecologie et le Front de gauche ont scellé, mardi, un accord général en vue d'une fusion de leurs listes pour le second tour des régionales dimanche, à deux régions près en métropole, pour transformer l'essai du 14 mars.

"On a fait le rassemblement de toute la gauche", s'est félicité Benoît Hamon, porte-parole du PS.

La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a estimé que "le verre était plein à 98 %" après l'accord.
Concrètement, la fusion se fera presque partout entre socialistes et écologistes. Mais en Bretagne, le président socialiste Jean-Yves Le Drian et l'écologiste Guy Hascoët (12,21%) n'ont pu trouver d'accord. Le 2e tour verra sept duels, dix-sept triangulaires et une quadrangulaire (Corse). Seule la Guadeloupe a élu son conseil régional au 1er tour. �

jeudi 11 mars 2010

Menu des Souris Vertes du vendredi, Déjeuner sur l'herbe

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Les Souris Vertes, un restaurant végétarien  clair et accueillant implanté à l'angle de la rue Massue et de la rue Georges Clémenceau dans le quartier Ouest de Vincennes, nous conseillons le menu du vendredi dont Lise et Sylvie nous livrent un petit aperçu :
Demain vendredi , comme promis, nous vous proposerons notre couscous végétarien aux 7 légumes anciens, ( Ceux qui découvrent la totalité des légumes seront récompensés !). Également Risotto aux Cèpes & Girolles ... Bien entendu notre buffet de salades fraîches et nos tartes salées ( Nouveauté : Tartiflette ....)
Et pour finir en beauté la semaine et le repas....notre buffet de desserts avec au choix....Cheese Cake Citron,  Crumble Pommes au Caramel Beurre Salé, Fondant au chocolat...et autres délices .....

Au plaisir de vous recevoir ...
Lise & Sylvie
Déjeuner sur l'Herbe
Vincennes

Régionales 2010: trois grands meetings

À trois jours du premier tour des élections régionales 2010, trois grands meetings se tiennent pour les principaux groupes politiques en lice (voir l'affiche ci-dessus proposée par Public Sénat).
Remarquons que pour des élections régionales, seule l'UMP tient son meeting en Province (à Nantes), le PS et le Modem se réunissant respectivement au cirque d'hiver (Paris XIe) et à la Belleviloise (Paris XXe).
Public Sénat => http://www.publicsenat.fr/

mardi 9 mars 2010

A qui profitera la crise des grands partis traditionnellement majoritaires?

Décidément, quels que puissent être les scénarios durant les toutes proches régionales 2010, on voit mal comment les Verts ne créeraient pas l'événement et ne mèneraient pas la danse. Comme dans une des récentes magnifiques chansons de Benjamin Biolay (Sans viser personne), il semble qu'à part eux, "il n'y a plus d'ensemble, il n'y a que des divisions (…)  plus de gauche, plus que des moribonds (…)"!
Le PS semble, malgré les sondages qui lui sont favorables, en réalité dans les Limbes… Il se prend à rêver - après les années catastrophiques de désert stratégique et idéologique - d'une grande victoire en laquelle il fait mine de croire pour ne pas avoir l'air d'être ce qu'il est réellement et tristement devenu: un parti recroquevillé sur lui-même, bourré de complexes, essentiellement animé d'un mélange de rancœur, de culpabilité et de la crainte de voir lui échapper son dernier trésor de guerre électoral emblématique (on se souvient que son écrasante victoire en 2004 n'avait pas manquée d'être exploitée comme le signe avant coureur d'une reconquête à venir!…).  On comprend mieux dans ces conditions la stratégie fière et arrogante de Martine Aubry: se placer a minima à la hauteur de ce scénario 2004 et refaire le coup du symbole!
Un tel positionnement laisse cependant pantois: comment penser sérieusement qu'après la gestion catastrophique des dernières campagnes passées et le calamiteux Congrès de Reims suivi d'une élection suspectée d'être frauduleuse par la plupart des observateurs de la vie politique française, ce parti puisse encore faire l'objet d'une attention et d'un renouvellement de confiance de la part des électeurs? Après ce que le Parti Socialiste vient de montrer en actes depuis 2006, date d'investiture de Ségolène Royal aux présidentielles de 2007, à savoir trahison et lâchage de la candidate, ralliement de plusieurs membres de l'équipe de campagne au camp adverse, promotions multiples acceptées de bon cœur, Congrès truqué, sections volées, militants vilipendés, fichiers opaques, déclarations provocatrices insensées… quel électeur voudra aujourd'hui renouveler sa confiance à un parti qui ne cesse de se discréditer par des actes en complète inadéquation par rapport à ses actes?
Preuve supplémentaire s'il en est de la présentation frauduleuse des bilans que les socialistes lèguent, en regard de la politique fiscale qu'ils ont appliquée. Toute sa geste politique s'accompagne d'une gestion dispendieuse (entre 30 et 40 % d'augmentation d'impôts locaux).  On en viendrait presque  à penser que lorsque Xavier Bertrand déclare que le bilan du PS concernant la gestion de la quasi totalité des régions qu'il avait conquises en 2004 est "nul", il énonce un truisme encore bien en deçà de la vérité.
A l'heure de la crise qui - quoiqu'on en dise sévit encore maintenant depuis plus de deux ans - pour la plupart des français - et particulièrement des franciliens si gravement lésés par les coûts prohibitifs de l'immobilier et des transports incontournables, ces augmentations fiscales ont un parfum de scandale et ont de quoi choquer et laisser de profondes traces dans l'esprit des électeurs. Il y a fort à parier que ces derniers s'en souviendront et refuseront de confier leur voix à un parti qui, par ses choix et options idéologiques et politiques, aura sous peu définitivement cessé de représenter une alternative politique crédible et de porter l'espoir d'un authentique changement concret dans les manières de faire de la politique et dans les réels objectifs affichés.
Cependant, à l'abord de ces échéances électorales régionales, l'UMP semble n'avoir pas très bien géré sa double conquête présidentielle et législative de 2007, en tout cas ne pas l'avoir optimisée comme il aura certainement eu l'idée de le faire, en entamant notamment une campagne plus tôt, avec davantage de mises en perspective critique et en nourrissant des projets mieux élaborés en amont, rendus en aval plus convaincants par une unité indéfectible des listes, qui ont pâti en sous main et sous cape dans plusieurs régions, dont l'île de France. Son projet n'a pas pris le temps de déconstruire suffisamment les ratés multiples du parti socialiste. Surtout il n'a pas pu mener à terme, sur le Grand Paris notamment, ou dans une moindre mesure sur l'identité nationale, les débats et réflexions qu'il avait pourtant prétendus mettre en œuvre et faire aboutir. Sur le deuxième exemple notamment, nombre d'électeurs ont décelé certainement à juste titre qu'il y avait eu, à l'initiative d'Éric Besson, une perspective fortement électoraliste dans l'initiative de ce débat.
Si l'on se demande donc à qui va profiter d'abord et principalement les mauvaises positions qu'occupent les deux principaux partis français de la majorité et de l'opposition, on  est tenté de penser d'abord aux petits partis délaissés habituellement. Sur la droite il y a fort à parier que contrairement aux Européennes - le scrutin de liste à deux tours aidant - le Front national et les compositions de la droite extrême vont progresser. Idem dans les grandes lignes à gauche, avec une poussée prévisible du Front de gauche au détriment du NPA.
Mais c'est aussi dans l'interstice séparant PS et UMP que va se jouer la bataille de ces élections: bien que le Modem soit donné en très net recul, il ne serait pas surprenant qu'il régresse beaucoup moins fortement que prévu. A moins qu'un net repli de ceux qui déserteront ses rangs ne fassent - comme l'avaient anticipé nombre des membres élus du Modem après 2007 - le même trajet vers l'UMP. En ce cas il faudrait être attentif à une poussée de la majorité présidentielle qui serait pour l'essentiel due à une forte récupération des voix centristes récemment ralliées, et ce malgré la déperdition ou l'évaporation des voix de la droite extrême.
Il reste le cas de figure des Verts, qui ont endossé, comme il l'avaient fait aux Européennes de 2009, l'étiquette de l'ouverture à leur façon, en conservant l'appellation Europe Écologie. Listes panachées et alternées où cohabitent nombre de personnalités venant d'horizons diversifiés, susceptibles d'emporter, au delà des clivages politiciens traditionnels, l'adhésion d'électeurs en mal d'abord de confiance.
Comme souvent relevé, les écologistes en plus d'être portés par une thématique verte si ce n'est à la mode, tout du moins dans l'air du temps, représentent une force trans-courants (comme on a toujours aimé  à le dire toujours au PS sans jamais le faire) et trans-partis. C'est une des raisons qui peut laisser imaginer que nombre d'électeurs - en particulier à Vincennes où la préoccupation de la qualité de vie, de l'environnement, de la protection du bois, du Zoo, du Château, où la place des sports et loisirs jouent un rôle considérable - opteront pour le projet et le programme. écologique.
Le scénario devant lequel nous pourrions par conséquent être placés dès dimanche 14 mars au soir serait celui d'un PS en très net recul, peut-être moins fort que lors des Européennes, mais procédant de la même dynamique d'érosion électorale ; d'une droite pas si mal que ce que les sondages la prédisent encore ces derniers jours ; de partis minoritaires y-compris extrêmes en progression (comme expression massive d'un fort mécontentement) ; et d'une vague verte d'adhésions sur la base d'un consensus autour des problématiques climatiques planétaires de développement durable et d'environnement (en ce sens le récent soutien de Nicolas Hulot à Europe Écologie, au moment même où Nicolas Sarkozy, lors du salon de l'agriculture, semble laisser en réserve les Verts sont des signes particulièrement importants).



mercredi 3 mars 2010

Tchat en direct sur Public Sénat: le débat Valérie Pécresse - Jean Paul Huchon

Le Parti Socialiste en mal "d'événementiel" à l'approche des régionales

Lundi 8 mars, Martine Aubry, accompagnée par quelques "éléphantes" du Parti Socialiste, dont Marie-Lise Lebranchu (la dame avec laquelle Martine Aubry joue à "Marie-Antoinette trayant les vaches"), Élisabeth Guigou, Adeline Hazan et Aurélie Filippetti, se rendra à Montpellier pour soutenir la candidate qu'elle a désignée pour représenter le parti socialiste aux élections régionales.
Ce déplacement féminin, comme le suggère Jean-Michel Normand, plus qu'un réel soutien à Hélène Mandroux, est très probablement, pour la première secrétaire du parti socialiste et son "fan-club féminin", une occasion de faire parler d'elle au niveau national. Après avoir fait passer Georges Frêche pour un raciste, pourquoi ne pas essayer de lui coller l'étiquette de misogynes?
Il est cependant dommage qu'au programme des festivités, Martine Aubry, qui, se prévalant des valeurs de gauche a prétendu les défendre en excluant du parti socialiste les candidats désignés par le vote militant, ne prenne pas le temps de nous expliquer pourquoi, sur la liste du « soldat Mandroux » on découvre (14e position de la liste des Pyrénées orientales) Jordi Vera, pudiquement présenté comme chargé de mission.
Certes, sur une liste électorale, on doit être succinct. Il est donc impossible de détailler la biographie de chaque candidat. Cependant, Jordi Vera n'est tout de même pas n'importe qui.
Ce conseiller municipal perpignanais est élu sous l'étiquette Convergència Democràtica de Catalunya (CDC), parti de centre-droit en coalition permanente avec le parti de droite démocrate-chrétienne Unió Democràtica de Catalunya (UDC) notoirement anti-IVG.
Jordi Vera a reconnu, dans un livre, qu'il a fait partie des organisations armées "Front de Libération de la Catalogne" et "Terra Lliure", qui est à l'origine, entre1978 et 1992, de 200 attentats, dont un qui a tué une vieille dame à Borges Blanques. Il a été arrêté par la police espagnole pour sa participation à Terra Lliure, puis amnistié contre informations.
Ainsi donc, Hélène Mandroux, par le biais de la liste de Jacqueline Amiel-Donat, est soutenue par un ex- terroriste, appartenant à un parti anti-IVG, qui prétend, selon la-clau.net, rejeter totalement Georges Frêche parce qu'il "fait régner un régime de terreur politique et intellectuelle insupportable.".
Ma foi, en termes de terreur politique et intellectuelle, le PS a visiblement fait appel à un spécialiste .
Un spécialiste qui "mange un peu à tous les râteliers" semble-t-il, puisqu'il n'a pas hésité à féliciter chaudement Jean-Marc Pujol UMP, maire non élu de Perpignan, de son accession à la Mairie après le désistement de Jean-Paul Alduy ( "l'élu à la chaussette" perpignanais tristement célèbre)...
J'aimerais beaucoup que les défenseurs des valeurs du PS, et notamment Martine Aubry ou Laurent Fabius, m'expliquent pourquoi ils ont accepté la présence sur la liste du PS de Mme Mandroux, de quatre candidats de Convergencia Democratica de Catalunya , mouvement anti-ivg.
En acceptant une telle présence sur leur liste, les dirigeants du PS cautionnent ouvertement le terrorisme politique et intellectuel ainsi que l'action contre l'avortement.
Ils renient donc de façon magistrale l'engagement et la lutte des féministes socialistes, ainsi que le valeur essentielle de tolérance démocratique.
Je regrette, pour ma part que le sénateur Robert Badinter cautionne par sa présence, le 10 mars à Montpellier, un tel reniement
Depuis 15 jours Martine Aubry nous rebat les oreilles avec les valeurs de gauche, sans jamais nous donner le détail de ces valeurs qui lui servent d'alibi de justification.
Au vu de ce que fait le secrétariat national du parti socialiste en Languedoc Roussillon, il semble que parmi les nouvelles valeurs du PS, il faille inscrire désormais: Négation des droits des femmes,  négation du vote militant, chasse à l'homme, alliance avec d'anciens terroristes!
Socialiste, vous avez dit socialiste?

Sources: Le Post ; Le blog de Jean-Michel Normand ; Le Midi Libre ; La Clau.net,