lundi 29 août 2011

Bono soutient indéfectible de Royal

Bono : "Le score de Royal créera la surprise"

Député-maire socialiste de La Rochelle, Maxime Bono accueille dans sa ville l'université d'été du PS. Avant de prononcer vendredi le discours d'ouverture, l'édile raconte les petits détails de ces journées si particulières et affiche, à nouveau, son soutien à Ségolène Royal.
maxime-bono-segolene-royal-ps-la-rochelle Maxime Bono affiche un soutien sans faille à Ségolène Royal. (Maxppp)
Depuis quand et pourquoi le PS tient-il son université d'été à La Rochelle?
La première a eu lieu en 1993, précédée par la journée des élus. A l'époque, il y avait quelques équipements qui convenaient parfaitement et comme La Rochelle est une ville agréable, il a été décidé d'y faire l'université d'été. Les équipements ont évolué et à chaque fois, nous avons pu proposer de nouveaux espaces. Au bout de deux ans, nous avions l'impression que les gens ne voulaient plus quitter La Rochelle.
A titre personnel, qu'est-ce que cela représente pour vous?
 En fin de saison, c'est un apport touristique. Sur le plan politique et médiatique, c'est déterminant en termes de notoriété. Et pour le socialiste que je suis, c'est une grande satisfaction.
Avez-vous eu des demandes particulières pour cette année spéciale?
Oui. Pour que chacun réunisse ses partisans, il a fallu trouver des lieux agréables, pas trop éloignés de l'Université. Qu'ils n'aient pas l'impression qu'on en ait envoyé un au bout du monde et l'autre dans un superbe écrin. Le lieu le plus prisé est la salle de l'Oratoire -même si ce n'est pas forcément le plus près. Le premier à l'avoir demandé est François Hollande, donc c'est lui qui l'a. Les autres ont des lieux très agréables: Martine Aubry réunit ses amis dans les jardins du Muséum, et Ségolène Royal à proximité du port dans un jardin municipal.
«Eviter l'unanimisme de façade et les polémiques très vives»
Cet été est un peu particulier puisque l'université arrive quelques semaines seulement avant le premier tour de la primaire. Y-a-t-il un risque de cacophonie?
Vous savez, tous les ans on dit un peu cela. Au bout de vingt ans, j'ai le calme des vieilles troupes. Une université n'est pas un congrès. Cette année, il y aura un peu plus de 5.000 militants attendus. Leur présence calme beaucoup les ardeurs belliqueuses que certains pourraient avoir. Chacun comprend bien qu'il est dans son intérêt de ne pas apparaître comme un diviseur. Cette année, il y aura un esprit de compétition mais de bon aloi. Les tables rondes, où chaque candidat [sauf Baylet, ndlr] pourra exposer son thème de prédilection devrait permettre d'éviter les polémiques ou les confrontations trop importantes. Il y a deux obstacles à éviter : l'unanimisme de façade et les polémiques très vives.
Vous soutenez Ségolène Royal. Pourquoi?
Je la connais bien, je connais sa volonté et j'ai vu ce qu'elle a fait pour la région. [La Rochelle se situe en Poitou-Charentes, région présidée par Ségolène Royal, Ndlr]. Souvent, ses idées ont été reprises par certains qui au début n'y croyaient pas. On a besoin de quelqu'un qui sorte des schémas traditionnels, qui fasse bouger les lignes même si c'est parfois un peu dérangeant.
Les sondages la donnent largement distancée par Martine Aubry et François Hollande. Pensez-vous qu'elle puisse gagner ou la voyez-vous dans une position de faiseur de roi ou de reine?
Quand on part pour une élection aussi importante que celle-là, évidemment on part pour gagner. Mais en même temps, on part aussi pour apporter un plus en participant à la réflexion collective. C'est dans cet état d'esprit qu'elle est. Le score de Ségolène sera sans doute une des surprises du premier tour de la primaire.
Vous la voyez gagnante?
Nous allons avoir beaucoup de votants, c'est très différent d'un corps électoral réduit simplement au Parti socialiste. Il est très difficile de faire un pronostic. Je constate que sa popularité est intacte dans les quartiers populaires. Et plus il y aura de votants, plus cela peut-être en sa faveur car elle a cette relation particulière avec les gens.
Arthur Nazaret - leJDD.fr
jeudi 25 août 2011
 
Université PS La Rochelle 2011

samedi 27 août 2011

Selon le Figaro, à La Rochelle, Royal parvient encore à étonner

À La Rochelle, Royal parvient encore à étonner

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Par Nicolas Barotte, François-Xavier Bourmaud Mis à jour

Crédits photo : Bob Edme/AP
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La présidente de Poitou-Charentes prône des solutions radicales face à la crise.

Ses supporters sont gonflés à bloc. Comme elle. Dans la salle plénière où Ségolène Royal doit s'exprimer sur la précarisation de la société, ses partisans scandent son nom, « Ségolène présidente »,en agitant des foulards rouges. Les militants des autres candidats s'étaient montrés plus sobres. Mais Ségolène Royal y croit plus que jamais et les royalistes la suivent aveuglément. Malgré les sondages qui la placent toujours en troisième position, ils pensent qu'elle sera qualifiée pour le second tour… de l'élection présidentielle et qu'elle battra Sarkozy. « Le problème politique, ce sera de gérer la déconvenue des autres candidats le 8 octobre », assure un proche de la présidente de Poitou-Charentes.
Dans son discours, elle propose des solutions qu'elle veut « radicale ». Par exemple : Interdire les licenciements boursiers, rendre public la liste des banques qui ont spéculé contre les Etats, le rétablissement de la première année de formation des enseignants, la mise en place de deux adultes par classe dans les collèges des quartiers défavorisés. « On ne sortira pas de cette crise dans le système actuel. Cela ne servirait à rien de colmater une nouvelle brèche. Mais la réponse à la précarité n'est pas dans l'assistanat. Elle est dans la responsabilité individuelle » , explique-t-elle.
Et elle a relancé l'une de ses propositions phares : l'encadrement militaire des primo délinquants. Ses partisans applaudissent. Mais quelques huées sifflent aussi. La proposition choque toujours au PS. « Je ne veux plus que la gauche perde sa crédibilité sur ce sujet », réplique-t-elle avant de recoller avec le projet du PS qui prévoit le retour de la police de proximité. Au bout du compte, elle aura donné l'apparence de compter autant que les deux favoris, François Hollande et Martine Aubry, qui l'a écoutée dans la salle.
Certains au PS sont bluffés par sa détermination. « Alors qu'elle est quand même toute seule », salue Jean-Marie Le Guen, un proche de Dominique Strauss-Kahn qui soutient François Hollande. « Elle aura un rôle déterminant ». Au minimum celui d'arbitre.
Vendredi soir, elle aussi avait réuni ses troupes : plusieurs centaines de convaincus qui lui ont offert une standing ovation de plus d'une dizaine de minute. Même ses proches en sont encore stupéfaits.
LIRE AUSSi :
» Ségolène Royal fait son autopromo à La Rochelle
» L'unité du PS à l'épreuve des débats

Université d'été du PS à la Rochelle 2011, c'est parti!

Les socialistes ont ouvert ce vendredi leur université d'été à la Rochelle. En attendant quelques posts où nous ferons état des échanges et principales interventions, nous conseillons d'ores et déjà de suivre le blog suivant des journalistes du Monde qui suivent pour nous l'actualité de cette université d'été; Bien que les 2 principaux favoris soient mis en avant et donnés dans une posture de compétiteurs arrivant selon les sondages largement en tête, les outsiders, notamment Ségolène Royal occupent une place stratégique de poids et jouent leur rôle de pivot dans cette université.

A propos du blog du journal Le Monde "Les socialistes en primaires":

Sur ce blog, le service politique du Monde vous propose de suivre l'université d'été du PS et sa "primaire citoyenne". Enjeux de fond, coulisses, grandes déclarations et petites phrases... durant un mois, nous faisons ici le récit de la campagne d'un parti socialiste qui, comme en 2007, retourne en primaire.
Pour l'université d'été du parti, du 26 au 28 août, nos envoyés spéciaux à la Rochelle sont Thomas Wieder, Samuel Laurent, Françoise Fressoz et Nabil Wakim.

http://partisocialiste.blog.lemonde.fr