lundi 23 mars 2009

Dernier dimanche pour gagner le premier tour de cette première photo-énigme

Décidément les Vincennois connaissent beaucoup moins bien leur ville que je ne croyais! En tout cas ils ne connaissent indubitablement pas encore assez mon blog Vive Vincennes!

J'ai attendu-attendu dimanche passé au comptoir du café Le Cerf qu'un-e heureux-se gagnant-e du petit jeu en forme de chasse au trésor photographique de la ville vienne trinquer à la santé et la pérennité de notre belle ville. Mais personne n'est venu ni n'est reparti en emportant la petit présent que je lui réserve depuis maintenant plus d'un mois.
Il serait bien dommage qu'aucun de nos concitoyens n'emporte finalement ce premier prix. Dimanche 29 mars 2009 sera le dernier pour pouvoir gagner ce premier tour du jeu, après quoi je lancerai une nouvelle énigme-photo.

Mais en attendant et compte tenu de la difficulté qui semble subsister, je fourni cette fois plus qu'un indice supplémentaire, un complément de photo qui devrait mettre la réponse à portée de n'importe quel Vincennois un tant soit peu passionné et bon observateur de sa ville :

Donc si vous avez reconnu où avaient-été prises les deux photos ci-dessus, rendez-vous ce dimanche 29 mars 2009 entre 12h00 et 12h30 cette fois au comptoir du café Le Bureau, métro château de Vincennes pour y lever le verre de l'amitié et recevoir votre petit cadeau-surprise. Je serai reconnaissable par le petit badge bleu azuré et nuagé que je posterai à la boutonnière.

lundi 16 mars 2009

Ôde à la vie, ôde à la poésie…


Alain Bashung est parti, le chanteur français pop-rock le moins bling bling de ces dernières décennies. Alors j'ai décidé plutôt que des mots superflus forcément à côté et en deça de l'artiste et de l'art de laisser place à ses sonorités verbales et musicales. Le lecteur Deezer ci-contre vous propose une toute petite palette du génie de ce chanteur alchimiste.
Alors place et ôde à la vie, à la poésie et à la parodie! et bonne écoute à toutes et tous.

dimanche 15 mars 2009

Jeu photo-énigme

Finalement pour le premier cliché, la barre était trop haute! Malgré l'indice fourni la semaine dernière, les Vincennois ne connaissent pas encore leur ville si bien que ça (à moins qu'il ne connaissent pas encore mon blog ;=)
Quoiqu'il en soit personne ne s'étant présenté ce dimanche 15 mars 2009 avec la bonne réponse à l'énigme, celle-ci reste en jeu. Je vais donner un petit coup de pouce supplémentaire en ajoutant un deuxième indice:

"Voyageur, au delà ce ce panneau Fontenay"


Alors franchement si vous ne trouvez pas maintenant!

Dimanche 22 mars prochain, j'attends donc (enfin, et attention ,ça sera l'avant dernier tour) la gagnante ou le gagnant au comptoir du café Le Cerf, angle de la rue de Paris et de la rue Victor Basch (métro Bérault) pour lui offrir l'apéro entre 12h00 et 12h30 et lui remettre son petit cadeau-surprise en guise de prix. L'annonce de l'heureux vainqueur sera ensuite faite sur le présent blog, avec anonymat s'il le souhaite évidemment.

Bonne semaine à tous en attendant, et bonne enquête de terrain!

Encore perdu ou Gagné!















Premier (et dernier ?) indice: "Frontière communale"

Rappel: la première ou le premier qui trouvent le lieu où sont prises les énigmes-photo proposées sur ce blog gagnent une coupe de champagne et un cadeau-surprise que je remets chaque dimanche matin.
Prochain apéro et remise de prix: ce dimanche 15 mars entre 12h00 et 12h30 au comptoir du café Le Marigny, angle de l'avenue de Fontenay et de la rue Raymond du Temple. Je serai aisément reconnaissable portant un petit badge bleu azur à la boutonnière. Bon courage et bon jeu! Faites preuve d'observation et de sagacité, prouvez que vous connaissez et aimez Vincennes!

lundi 9 mars 2009

Sondage sur les sites pressentis pour accueillir le futur musée d'histoire de France

Sur le site L'Internaute.com se trouve mis en ligne un sondage sur les sites pressentis pour accueillir le futur musée d'histoire de France.
Jouissant de son prestige international, le château de Versailles est pour l'instant assez largement en tête de ce sondage. Le second site retenus par les internautes est l'hôtel des Invalides à Paris, talonné par le château de Vincennes.
Outre le fait que Versailles et Paris jouissent déjà d'une notoriété culturelle qui pourraient les dispenser de prétendre à un nouveau musée, Vincennes a pour elle plusieurs atouts non négligeables: sa grande proximité avec Paris et le projet de développement de son axe château-ville; son expérience d'accueil des archives historiques, longtemps hébergées à Vincennes, que nombre d'historiens et chercheurs sont venus consulter régulièrement; so ninfrastructure qui permettrait des aménagements tant en surface qu'en profondeur...

Alors n'hésitez plus et rendez vous sans tarder sur le site de l'Internaute.com:

=> Votez en faveur de l'hébergement du futur musée de l'histoire de France à Vincennes
____________________________________________________________________
Différents sites sont susceptibles d'accueillir le futur Musée de L'Histoire de France. Et vous, lequel choisiriez-vous ?
34.7%
Le château de Versailles
25.9%
L'hôtel des Invalides
22.6%
Le château de Vincennes
12.7%
Le château de Fontainebleau
4.2%
L'hôtel de Soubise

Photo-énigme: le jeu continue...















Soit malchance liée au temps (il pleuvait dru ce dimanche matin à Vincennes, ce qui aura dissuadé les éventuels gagnants de se déplacer pour venir trinquer à l'occasion de la journée des femmes et recevoir leur cadeau-surprise), soit plus probablement difficulté de cette première photo énigme, ce dimanche 08 mars n'aura toujours pas permis de désigner un-e gagnant-e.
Comme je l'avais déjà initialement annoncé, je maintiendrai cette première photo-énigme jusqu'à la fin du mois de mars, mais l'enrichirai de semaines en semaines d'un indice complémentaire.

Premier indice: "Frontière communale"

Rappel: la première ou le premier qui trouvent le lieu où sont prises les énigmes-photo proposées sur ce blog gagnent une coupe de champagne et un cadeau-surprise que je remets chaque dimanche matin.
Prochain apéro et remise de prix: dimanche 15 mars entre 12h00 et 12h30 au comptoir du café Le Marigny, angle de l'avenue de Fontenay et de la rue Raymond du Temple. Je serai aisément reconnaissable portant un petit badge bleu azur à la boutonnière. Bon courage et bon jeu! Faites preuve d'observation et de sagacité, prouvez que vous connaissez et aimez Vincennes!

dimanche 8 mars 2009

Vincennes université il y a 40 ans…

Le Site littéraire du Nouvel Obs' consacre un article passionnant pour qui s'intéresse à l'histoire de Vincennes, mais au delà à celle de l'enseignement en France et des cinquante dernières années de notre paysage intellectuel, social, idéologique et politique. Il relate les succès, les excès et le devenir de la sulfureuse autant que prestigieuse université de Vincennes dans les années 70.

En 1969 était fondé le Centre universitaire expérimental de Vincennes [1]. Foucault [2], Deleuze [3], Barthes [4], Châtelet et tant d'autres y révolutionnèrent la pensée française. Aude Lancelin a enquêté

Alors âgé de 17 ans, l'écrivain François Meyronnis [5] séchait souvent le lycée pour rejoindre un sordide bâtiment de Vincennes. C'était en 1979, le dernier bastion rouge de l'université française n'allait pas tarder à subir l'assaut des pelleteuses et à être transféré à Saint-Denis. Les «nouveaux philosophes» étaient à la manoeuvre sur les plateaux de télévision, découvrant les horreurs du totalitarisme et le charme discret du libéralisme. Un certain Bernard-Henri Lévy [6] dénonçait les chantres du désir et de la dérive qui sévissaient à Vincennes comme autant de «figures de la barbarie». C'était la réaction déjà, mais ce n'était pas le désespoir encore. Car au fond du bois il y avait Gilles Deleuze [3], justement, qui s'adressait à une foule hétéroclite et fervente. «Il avait un corps de chaman, se souvient Meyronnis. Il parlait de choses extraordinairement complexes, mais toujours sous forme de récits captivants.» Souvent, des schizophrènes l'interrompaient. L'auteur de «l'Anti-oedipe» reprenait sans trouble. Comme à l'origine, quand c'était les brigades maoïstes qui l'interpellaient rudement.

Vincennes004 dr.jpg

Difficile de parler de Vincennes sans nostalgie, même pour ceux qui, trop jeunes pour ça, ne purent embarquer dans cette invraisemblable nef des fous. Onze années qui furent vraiment l'âge d'or de ce que les Américains appelleront la French theory. A quelques heures d'écart, on pouvait y entendre Jean-François Lyotard philosopher sur le désir, ou Jacques Rancière [7] enseigner la dialectique marxiste. Côté belles-lettres, la sémiologie et les vues de Barthes [4] tenaient le haut du pavé. Tzvetan Todorov initiait l'auditoire à la poétique contemporaine, et Jean-Pierre Richard, au monde sensible chez Proust. Fraîchement débarqué des Etats-Unis en Levi's, Noam Chomsky fascinait l'auditoire par sa clarté d'exposition, se souvient aujourd'hui Pierre Encrevé. «La libido sciendi se donnait libre cours dans une liberté, une simplicité, une fraternité d'esprit qui risque, quarante ans après, de passer pour une reconstruction onirique», explique le linguiste, devenu enseignant aux Hautes Etudes.

Comment un tel projet fut-il possible, juste après la vague électorale bleue qui succéda aux événements de 68? Il faut croire qu'en ce temps-là la droite était encore intellectuellement complexée, et donc intelligente. Nommé à la tête des Universités le 12 juillet, Edgar Faure se trouve immédiatement confronté à la gestion de l'après-Mai. Conseillé par l'historien François Furet [8], il n'adoptera pas la stratégie bête et brutale de la liquidation. Plutôt celle de la sortie par le haut. Ainsi le ministre du Général imagine-t-il, contre les mandarins conservateurs, une université expérimentale luxueuse, avec moquette à tous les étages, équipement vidéo dernier cri et mobilier avant-gardiste signé Knoll, où le gauchisme pourrait à la fois être circonscrit, fixé hors du quartier Latin et cependant libre de déployer ses indubitables talents. Ce sera l'exception Vincennes.

Rapidement, la créature échappe cependant à ses Frankenstein gaullistes. Ceux-ci l'envisageaient à terme comme un Harvard des sciences humaines, un pôle d'élite à l'anglo-saxonne. Ce sera effectivement un lieu d'excellence, mais surtout un terrain de jeu inespéré pour tout ce que le pays compte encore de libertaires déchaînés et de groupuscules radicaux. Le doyen de la Sorbonne confie à la jeune Hélène Cixous [9], proche de Derrida, la tâche de monter en urgence une équipe pédagogique. Côté philosophie, le casting est étourdissant. Michel Foucault, dont l'étoile ne cesse de monter depuis la parution de son «Histoire de la folie à l'âge classique», prend la tête de ce département clé. Epaulé dans ses choix par Alain Badiou, tous deux font venir Michel Serres, François Châtelet, Jacques Rancière ou encore Etienne Balibar, seul membre du PC parmi eux. Alors malade, Gilles Deleuze prendra le train en marche l'année suivante. La bande des «Cahiers pour l'analyse», tous maos convaincus, est également mobilisée pour former un département de psychanalyse : Serge Leclaire ou encore Judith Miller, fille de Lacan, et son mari Jacques-Alain.

Effervescence politique

«La crème de la crème normalienne, l'aristocratie lacano-althussérienne», commente Daniel Lindenberg, qui, présent dès l'origine, enseigne toujours les sciences politiques à Paris-VIII. «Seuls les roturiers comme moi arrivaient véritablement à faire cours la première année... Les autres étaient tout le temps coupés. Dès que Foucault commençait à parler, il y avait trois barbus pour débarquer et dire: «Il y a une grève au Printemps, il faut aller aider les vendeuses.»»

Une effervescence politique qui ne s'atténuera que vers 1973 avec l'autodissolution de la Gauche prolétarienne. Avant cela, Vincennes vit au rythme angoissant et chaotique des assemblées générales, occupations policières, marches vers les usines, sans parler des affrontements internes extrêmement violents. «En gros, je traitais Deleuze de vitaliste néofasciste, et lui me traitait de bolchevique pourri, s'amuse aujourd'hui Alain Badiou [10]. C'est le propre des époques où tout semble ouvert. Les frères ennemis peuvent s'affronter. Après cela, dans les années 1980, il a fallu resserrer les rangs. Comme me l'a très justement dit un jour Derrida: «Nous avons désormais les mêmes ennemis»»

[=> Lire la suite... [11]]

vendredi 6 mars 2009

Projet de musée d'histoire de France à Vincennes

Dans son discours au monde de la culture prononcé à Nîmes le 13 janvier 2009, le président de la République Nicolas Sarkozy avait annoncé la création d'un Musée de l'Histoire de France qui serait installé « dans un lieu emblématique qui reste à définir ».

Le maire de Vincennes vient dans son dernier éditorial de Vincennes Info actuellement en distribution et sa newsletter de rappeler qu'au lendemain de ce discours il "avait attiré l'attention du président de la République sur les potentialités exceptionnelles du Château de Vincennes pour accueillir un tel projet".
La perspective d'un tel accueil ne peut évidemment qu'enthousiasmer tout Vincennois soucieux d'abord de voir sa ville s'embellir et s'enrichir d'un tel apport culturel et historique. Il est à souhaiter que sur un tel sujet les divergences de vues et les clivages politiques ne viennent pas brouiller le jeu et que personne ne cède à la tentation électoraliste de se livrer à une récupération polémique, comme cela a pu être fait par ailleurs sur certains sujets de société. Il serait notamment intéressant que le comité de soutien récemment mis en place et déjà riche de 400 membres l'ayant rejoint, puisse encore davantage s'élargir et notamment que les principaux représentants des partis d'opposition à Vincennes définissent leur position quant à ce projet, et le cas échéant s'engagent pour les plus responsables d'entre eux à rejoindre - si ce n'est déjà chose faite - le comité de soutien de ce projet de musée d'histoire de France, prouvant par là au delà de toute querelle idéologique et purement politicienne leur attachement à l'amélioration du rayonnement culturel de leur ville.

=> Rejoindre le comité de soutien

dimanche 1 mars 2009

Pas de gagnant pour cette première du concours photo énigme: partie remise…

Ce dimanche 1 er mars, j'étais au café Le Cantalou pour offrir une coupe de champagne et remettre son cadeau à l'heureux-se gagnant-te du concours photo-énigme que j'ai proposé sur le présent blog. Personne ne s'étant présenté, et conscient des délais très courts qui avaient été laissés à l'occasion de ce lancement du jeu, je reporte et réitère à dimanche prochain ce premier tour du jeu. Partant donc de la photo mise en ligne sur le post du 28 février, vous pourrez encore durant une semaine essayer de trouver à quel endroit elle a été prise. Je serai à nouveau au Cantalou le dimanche 8 mars entre 12h00 et 12h30, un badge et une rose à la boutonnière. Celui ou celle qui se présentera le-la premier-ère à moi et aura trouvé le lieu où a été pris le cliché aura droit à une coupe et repartira avec son objet-cadeau surprise.