lundi 4 juin 2012

I had a dream! Une nouvelle candidature PS à Vincennes?


LÉGILSATIVES 2012 - 6EME CIRCONSCRIPTION DU VAL DE MARNE
I HAD A DREAM ! UNE NOUVELLE CANDIDATE VINCENNOISE ?

Comme souvent le dimanche matin, je passe sur le marché de Vincennes pour faire le plein de fruits et légumes et glaner en ce dimanche de fête des mères quelques fleurs, de préférence des roses… Je n'avais pas anticipé suffisamment ce qui m'attendait, j'allais revenir principalement avec des tracts! Plus que 7 jours pour voter… soit!

M’intéressant à la vie politique nationale et locale et nous sachant en plein contexte électoral, à une semaine pile du premier tour des législatives, je m’attends évidemment à croiser force militant-e-s , sympathisant-e-s et candidat-e-s, toutes et tous sur le pont pour tracter et rencontrer les citoyens vincennois. Et de fait je croise pas mal de personnes diffusant leurs divers documents qui pour la droite, qui pour la gauche, interpellant les passants sur le bien fondé et le primat de leur projet et de leur programme comparativement à ceux de leurs concurrents.

Jusque là rien que du connu et de normal en démocratie, je me sens plutôt bien, comme porté par une dynamique assez saine, où chacun courtoisement défend ses idées dans le plus complet respect de celles de tous les autres. Cependant, pour des raisons liées à mon positionnement personnel socialiste, j’appréhende la confrontation avec deux des blocs politiques qui se trouvent depuis quelque temps mis en opposition dans notre circonscription, ce que je déplore chaque jour davantage : d’un côté EELV représenté par sa candidate titulaire Laurence Abeille et sa suppléante Claire Lemeunier, de l’autre le candidat déjà en lice en 2007 pour le PS et qui se représente en 2012, David Dornbusch.

Pourtant tous deux représentent initialement deux courants de valeurs et d’idées de même famille (disons gauche démocratique modérée, réaliste et éco-responsable), même s’il y a des nuances et des sensibilités différentes entre eux. Leur colonne vertébrale idéologique et politique ainsi que les circonstances de l’élection de François Hollande leur commanderaient de faire bloc et de s’allier pour se donner tous les moyens nécessaires pour ne pas rater l’opportunité historique qui se présente à l’occasion de ces législatives 2012 dans la 6ème circonscription du Val de marne, battre la droite, dont le député-maire de Saint-Mandé actuel UMP, Patrick Beaudouin représente une version dure, issue de la droite populaire.

Seulement voilà, dans notre circonscription, les Verts et les socialistes n’ont pas réussi à trouver un véritable accord clair et élargi, même si sur le papier les deux groupes officiels (EELV et le PS) s’affichent ensemble et présentent aux citoyens une unité, qui, lorsqu’on y regarde de près, n’est que de façade. Certes les deux partis s’ajoutent l’un à l’autre et disent être rassemblés, mais en politique une règle bien connue est que l’addition des parties n’est pas égale au tout (que la volonté générale n’est pas réductible à la somme des volontés particulières, et pour ceux qui ont besoin de références historico-politiques, par exemple une des plus connues, Jean-Jacques Rousseau, Du Contrat Social, Livre II, 3 ).
Par conséquent « rassemblés », EELV et le PS ne le sont qu’a minima et partiellement. La preuve de ce manque d’unité en est du reste que sur les panneaux de la candidate se prévalant officiellement du soutien du PS et de François Hollande, juste à côté de son affiche électorale se trouve placardé un communiqué censé émaner rien moins que du premier ministre Jean-Marc Ayrault et de la première secrétaire du PS Martine Aubry !
Seul problème, la date de ce communiqué qui le rend très improbablement authentique, ce qui tout de même, dans le cadre d’une élection législative est pour le moins préjudiciable à l’ensemble de l’élection, parce que préjudiciable à tous les candidats et électeurs - et tout particulièrement au candidat mis en cause dans ce communiqué très vraisemblablement faux.

Mais pour revenir à ma promenade de ce dimanche matin sur le marché de Vincennes, quelle n’est pas ma surprise lorsqu’une sympathisante socialiste me tend un tract singulier, qui visiblement ne fait pas partie de ceux qui ces derniers jours circulaient. Je le prends machinalement parmi les quatre ou cinq autres que j’ai déjà récoltés, et me décidant d’aller boire un café à proximité pour prendre connaissance de toute  cette littérature électorale, quelle n’est pas ma consternation de découvrir qu’une nouvelle candidate pour le Parti Socialiste semble faire ce dimanche son apparition sur la scène de ces législatives !

En effet, sous un bref bandeau vert olive « Elections législatives des 10 et 17 juin 2012 – 6ème circonscription du Val de Marne » figure à gauche une photo de Claire Lemeunier en compagnie de François Hollande et à côté, un logo du PS avec le poing et la rose. Ce tract porte en guise de titre, écrit en gros caractères, la mention « Claire Lemeunier » et juste en dessous, « Responsable du Parti Socialiste ».

Ça y est me dis-je, la secrétaire de section du PS de Vincennes, qui s’était déclarée dès le mois d’août candidate à cette législative abat enfin logiquement ses cartes. À juste titre elle se lance dans cette bataille ! Qu’elle redevienne la candidate qu’elle a briguée d’être il y a quelques mois me semble remettre un peu d’ordre dans le bazar électoral auquel est à ce jour confronté l’électeur de gauche de la circonscription. Retour à la normale me dis-je. Mon regret n’avait-il pas eu lieu suite aux nécessités d’accord pour le PS dans la période des primaires socialistes à l’automne, puis de la campagne présidentielle elle-même ? La candidature de Laurence Abeille n’avait-elle pas été obtenue aux forceps et à coup de manœuvres de dernière minute des appareils EELV et PS ?

Du coup les candidats auxquels pouvait s’attendre et espérer l’électorat d’opposition de Vincennes, en les personnes respectives de l’EELV Pierre Serne (pour ses qualités de connaissance des dossiers, son implication sur la question du transport dans nos villes et son aisance oratoire), du PS Fontenaysien David Dornbusch (pour sa pugnacité, ses compétences techniques et sa bonne connaissance du terrain de la circonscription), de la PS vincennoise Claire Lemeunier (pour sa jeunesse et ses nouvelles responsabilités assumées au PS de Vincennes) avaient toutes trois été déçues.

Mais parce que cela se fait depuis des lustres, des accommodations - dont celles de variables d’ajustement telles que typiquement les « villes de droite » - sont élaborés conjointement entre les instances nationales et fédérales du PS et d’EELV, et du coup l’avis des militants est pris après avoir été orienté et demandé seulement à titre consultatif. Dès lors tensions et probable scission ne peuvent être évitées qu’au prix d’une omerta au sein des sections et des militants. Pèse toujours le risque que si la parole circule, d’une part de très nombreux militants et sympathisants ne peuvent suivre l’orientation pilotée d’en haut qui tombe sur les possibles candidats, d’autre part les candidats putatifs les mieux pressentis se trouvant écartés de façon illégitime ressentent qu’ils sont éloignés par contrainte et non par choix, ce qui a pour effet d’induire que leur retrait n’est pas consommé et mal accepté, qu’ils se sentent donc si l’éthique et le droit prévalaient légitimement encore en lice. Inversement lorsqu’ils sont encore réellement dans la course, ils se sentent comme trahis et ont le sentiment de devoir concourir également forcés, en partie contre eux-mêmes, ce qui n’est pas pour faciliter leur tâche qui leur revient de conduire l’opposition.

C’est certainement pour toutes ces raisons que puisqu’il semblait normal que les candidatures soient débattues et choisies localement selon des principes de saine démocratie locale élargie, lorsque Mme Abeille s’est trouvée investie, les deux candidats possibles du PS (Claire Lemeunier qui s’était donc présentée en août et avait du retirer sa candidature et David Dornbusch qui s’était présenté en 2007 sans jamais cacher sa volonté de se représenter, encore à ce moment là secrétaire de la section de Fontenay sous Bois) étaient allés conjointement manifester devant Solferino pour interpeller les plus hauts représentants nationaux. Rien n’y avait fait, leur candidature était déjà écartée d’un trait. Pierre Serne diront certains n’a pas participé à ce déplacement à Solferino. Outre que cela peut se comprendre tactiquement s’il était en lice pour être candidat, éthiquement il était assez logique qu’il n’entre pas en porte-à-faux d’une part avec les instances nationales du PS dont il ne fait pas (plus) partie, et d’autre part qu’il ne dénie pas les engagements que venaient de prendre son propre parti, dont il est un élu de haut niveau régional.

Mais pour nous électeurs Vincennois, Saint Mandéens et Fontenaisiens de gauche, c’est en grande partie de là que part la situation ubuesque où nous nous trouvons :
·      Trois candidat-e- et atouts pour que la 6ème circonscription passe à gauche en juin 2012, mais déclarés persona non grata de ces législatives par des accords insensés;
·      Ces candidat-e-s écarté-e-s au profit d’une candidate qui pour le moins ne fait pas l’unanimité dans son propre camp rapproché et élargi, et que la plupart des électeurs de la circonscription ne connaissent pas ou si peu…

Entre temps, la confusion qui ressort de cette situation oblige l’appareil socialiste à repenser son positionnement : pour ceux qui pensent davantage ces législatives comme une occasion de jeter des ponts et un œil sur les municipales de 2014 (tout particulièrement à Fontenay et dans une moindre mesure à Vincennes), l’acceptation de la situation s’est faite assez aisément. Une redistribution a dès lors eue lieu au détriment de ceux qui pensaient réellement et centralement à ces législatives, plutôt qu’aux municipales dans deux ans.

Est-ce aussi de là que provient au final l’acceptation relevant de la résignation de Claire Lemeunier, d’être la suppléante de Laurence Abeille ? (Sur divers documents on peut noter qu’elle mentionne le titre « remplaçante » plutôt que suppléante, ce qui est certes autorisé par le code électoral, mais n’en demeure pas moins révélateur d’un point de vue sémantique).

Je reviens un instant au tract qui m’est tombé dans les mains ce dimanche matin.
J’ai bien cru quelques instants qu’il s’agissait d’un tract non seulement « de » mais aussi « pour » Claire Lemeunier !
Il m’a fallu plus qu’un bref instant pour lire enfin, en beaucoup plus petit et sous son nom, prénom es qualités la mention « Pour donner une majorité à François Hollande à l’Assemblée Nationale, votons Laurence Abeille ! ». Ce tract signé exclusivement de Claire Lemeunier n’est clairement pas un tract cosigné par EELV, mais plutôt un tract où EELV est en quelque sorte invité par le PS en mode mineur à rallier la majorité présidentielle.

On peut effectivement se demander qui est officiellement la candidate titulaire, qui la « remplaçante » ?
Certes une photo des candidates figure (la même photo sert au recto où elles sont ensemble et au verso où elles sont séparées), mais la dominante textuelle, en gros caractères en bas à droite, indique clairement « Majorité Présidentielle avec François Hollande » (la marque déposée en vogue cette saison électorale). Surtout, en plus de la signature de Claire Lemeunier du recto figurent son adresse de site et son adresse email en bas du verso, simplement suivies en dessous d’une mention du site de campagne de Laurence Abeille.

Donc je me sens revivre électoralement quelques instants, pensant qu’il n’est jamais trop tard en politique. Je me dis que la logique reprend son plein droit sur la politique et que Claire Lemeunier re-devient enfin candidate officielle ! C’est à n’y pas croire et pourtant je me prends à songer que demain, fort de cet exemple, Pierre Serne va lui aussi revenir se jeter dans la bataille et que nous tomberont sous peu dans les mains des foultitudes de nouveaux tracts avec en tête leurs noms à tous, leurs photos, leurs slogans et programmes… Justice électorale va enfin être faite et les trois candidats de gauche auxquels nous étions nombreux à penser pouvoir donner tout notre crédit en toute confiance et quiétude vont pouvoir en pleine cohérence enfin confronter leurs projets au cours du premier tour, faire tous trois de bons scores pour enfin se rassembler et permettre d’affronter le second tour dans des conditions de victoires optimales contre la droite!

Hélas, j’ai fini par revenir à la réalité et par retrouver la raison. J’avais été victime d’une complète illusion optique et sémiotique. Un tract ne fait pas le printemps !

De claire Lemeunier candidate il n’en est rien, je n’assistais pas à son retour et c’en était bien fini… Elle ne serait ni la candidate titulaire investie par son parti qu’elle aurait pu être, ni épargnée de faire le jeu d’un groupe politique et d’une équipe dont les orientations et les objectifs demeurent fondamentalement éloignés des siens. Non Pierre Serne ne reviendrait pas plus au titre de candidat dans cette bataille législative !

Seul en compétition resterait donc David Dornbusch, formé et issu des rangs socialistes et suppléé par Amsatou Ba. Mais David Dornbusch paraît-il est seul, et dit-on exclu du PS, de façon incompréhensible (quelle explication, si ce n’est l’application de principes purement formels, et le formalisme en situation électorale n’est-il pas souvent absurde et coûteux ?).
C'est alors certains s’étant mis à douter de cette exclusion, qu’à cela ne tienne : on a vu des jours durant force bandeaux portant la mention « Exclu du PS » placardés en long, en large et surtout en travers des affiches de David Dornbusch.
La saison des bandeaux est passée, celle des communiqués a suivie : collé à côté des affiches officielles de Mme Abeille cette fois (et non plus sur les panneaux de Mr Dornbusch), le fameux Ayrault/Aubry est tombé, dénonçant David Dornbusch de se prévaloir illégitimement de la qualité de socialiste et du soutien de François Hollande. Ce communiqué, censé provenir rien moins que de la tête de l’exécutif, du nouveau premier ministre Jean-Marc Ayrault et de la première secrétaire du parti, Martine Aubry semble toutefois s’avérer chaque jour un peu plus inauthentique, et sa date de publication du 15 mai (jour de la nomination de Jean-Marc Ayrault à Matignon) n’a pas été sans alerter - et il faut bien le reconnaître amuser - plus d’électeurs encore que de militants !

Malgré ce déferlement d’énergie visant à lui faire barrage, David Dornbusch - honneur lui en soit rendu - maintient sa candidature en toute logique par rapport à son positionnement dans la circonscription établi dès 2007. Si je parle ici d’honneur c’est parce que David Dornbusch représente à mes yeux, par son parcours militant et personnel, par ses idéaux ancrés à gauche et son dévouement au travail et à l’action le seul socialisme authentique dont on puisse chercher à se faire valoir. Peut-être qu’en effet, David Dornbusch n’est plus admis dans le cénacle restreint de la fédération du PS 94 ou à Solferino (ce qui resterait à prouver…), qu’il n’est plus « encarté » comme on dit, parce qu’il aurait enfreint certaines règles et en aurait été exclu… Et alors après tout n’y a-t-il pas de vie ni de salut hors du PS 94 et de la rue de Solferino ? (il faut souhaiter que si, particulièrement à François Hollande s’il veut faire effectivement régner un état impartial).
Au fait depuis quand le fait de détenir une carte et d’être « confirmé » comme faisant partie du parti tient-il lieu de garantie d’authenticité socialiste (ou autre du reste) et fait-il la vraie valeur du militant et du candidat ? J’aurai tendance à être enclin à penser le contraire, surtout lorsque l’appartenance à un parti suppose un ronronnement, une perte des repères du sens critique, une désorientation dans la réflexion, un ramollissement des capacités de penser par soi-même, finissant par porter à cautionner n’importe quel arrangement et ajustement et à participer à des procédés qui n’honorent ni l’humanisme ni la démocratie. Je pense donc qu’effectivement il faut parfois savoir quitter sans le moindre délai un tel parti, à défaut d’être en mesure de le critiquer sans ménagement et de le combattre efficacement de l’intérieur. Et qu'en tout cas qu’il est tout à l’honneur de ceux qui le font et refusent d’obtempérer d’en être exclu.

C’est ainsi que ce communiqué placardé sur les panneaux n°1 de Mme Abeille pour discréditer David Dornbusch produit à mes yeux exactement l’effet inverse de celui escompté initialement, que par conséquent Mr Dornbusch en sort grandi et valorisé plutôt que diminué.
Car si dans la configuration locale et en fonction des tractations d’appareils nationaux et fédéraux tant d’EELV que du PS, David Dornbusch est exclu de son parti et si se déchaîne contre lui un feu aussi nourri pour l’abattre par n’importe quels moyens (bandeaux d’exclusion, pseudo-communiqués), c’est tout à son avantage de ne plus faire partie d’une coalition qui semble à ce point prête à tout. Il n’en ressort pas moins et peut-être même un peu plus « socialiste de fait » que ceux déclarés ostensiblement « socialistes de nom » !

De toute façon nos villes n’ont précisément que faire d’un candidat ou d’une candidate qui représenteraient « à n’importe quel prix » le label d’un parti. Vincennes comme Saint-Mandé et Fontenay sous Bois n’ont pas besoin de candidat-e-s d’appareil, mais ont besoin de candidat-e-s sincères, qui les représentent honnêtement, à partir d’eux-mêmes et d’une authentique volonté de changement, à l’image de celui dont a été porteur François Hollande, par l’originalité de sa candidature (et s’il n’y avait eu que le PS, aurait il été investi ? Ne l’a-t-il pas été à travers la désignation démocratique élargie des primaires ?) ainsi que par la singularité de sa personne et de son style ?

Il me semble que justement David Dornbusch colle davantage au« Hollandisme » que la candidate EELV qui brandit comme principal argument son adoubement partisan

En appuyant lourdement sur le fait que DD a été exclu du PS, qu’il n’est pas socialiste, qu’il ne peut se prévaloir du soutien de François Hollande, la candidate Laurence Abeille s’auto-discrédite à mes yeux.

A contrario, parce que je la connais et que malgré les différends qui nous ont jadis opposés j’apprécie sa persévérance et ses capacités d’analyse ainsi que ses valeurs fondamentales, je veux ici adresser une demande expresse à Claire Lemeunier, celle de revenir sur sa candidature de suppléante et d’œuvrer à convaincre Mme Abeille de retirer la sienne propre, qui ne peut conduire qu’à faire perdre la gauche lors de ces élections législatives qui pourraient être historiques. Cette candidature EELV - qui plus est après le piètre score d’Eva Joly (y compris à Vincennes où elle n’a réalisé que %) - n’a pas le moindre sens, et en tout cas ne signifie pas du tout ce que les apparences cherchent à faire croire aux électeurs de Vincennes, Saint-Mandé et Fontenay-sous-Bois. Le pseudo rassemblement affiché par EELV et le PS de la 6ème circonscription du Val de Marne est voué à l’échec. "Pour un groupe socialiste fort à l'Assemblée, voter utile, c’est voter David Dornbusch!"

Je prie donc instamment Claire Lemeunier de reprendre dès à présent attache avec son homologue socialiste David Dornbusch et d’envisager avec lui et l’ensemble des militants dévoués et investis à fond pour la victoire de la gauche tous les scénarios les plus porteurs pour les deux tours à venir et qui pourraient les conduire ensemble à redessiner la carte politique de nos trois villes.

En conséquence, j’appelle à voter DÈS LE PREMIER TOUR pour le candidat DAVID DORNBUSCH et pour sa suppléante AMSATOU BA dont les noms, affiches et programmes figurent sous le panneau électoral n°13.

Je gage que nous verrons les 10 et 17 juin que ce numéro de panneau était de bonne augure !

Gageons aussi que cette victoire aura été méritée, tant aura été mené un combat politique exemplaire de fidélité aux valeurs, de ténacité dans l’adversité et de respect de la démocratie locale de base, tout ce dont une gauche à présent aux responsabilités a le plus urgent besoin pour être réellement moderne, juste et impartiale.

Gilles BEHNAM

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