VIVE VINCENNES
Blog d'un Vincennois libre
dimanche 14 février 2016
jeudi 3 avril 2014
Fin des municipales
Laurent Lafon aura été confortablement et rapidement été élu dès le premier tour. Le choix de mener une liste commune EELV et PS n'aura finalement pas payé.
Aux municipales précédentes, les scores Verts PS étaient nettement supérieurs:
- en 2001 : au premier tour la liste Verts obtenait 14,19 % la liste PS 17,47 % au 2ème tour la liste Verts obtenait 15,93% et la liste PS 17,41%
- en 2008 : dès le premier tour élection de Laurent Lafon; la liste Verts déjà conduits par Pierre Serne obtenait 13,16 % et la liste PS obtenait 21,12 % (soit un total de 34,28 %).
- Par rapport à 2001 donc, 2014 représente une perte sèche de ±13% ;
- Par rapport à 2008 une perte sèche de ±14%
Le bilan de cette alliance est donc très négatif, visiblement la synergie Verts/PS enclenchée depuis la fin des années 90 puis 2000 ne fonctionne plus, la mécanique est brisée qui permettait à l'opposition de l'époque de passer assez automatiquement le cap des 30%. Il est d'autant plus paradoxal que ce soit au moment où le PS et les Verts (EELV) affichent ouvertement leur participation en gouvernant ensemble que les Vincennois les désapprouvent le plus résolument. Indice d'une érosion maximale de la confiance envers l'exécutif et des alliances sur lesquelles elles reposent.
mardi 14 janvier 2014
Préambule aux municipales
Qui s'intéresse d'ores et déjà aux élections municipales à Vincennes?
Tous les Vincennois? non.
Pour l'instant essentiellement les élus de la majorité qui, pour un certain nombre d'entre eux, figureront sur la nouvelle liste que conduira en 2014 le maire actuel de Vincennes Laurent Lafon. Toutefois tous n'y seront pas, soit de ne pas y avoir été reconduits, soit d'avoir choisi, tel François de Landes de Saint Palais de constituer une liste à part, Osons Vincennes.
N'oublions pas le sort dont peuvent s'inquiéter les actuels élus de l'opposition (PS, EELV) qui seront conduits par Pierre Serne, l'actuel vice-président des transports d'île de France et conseiller municipal à Vincennes. Il semblerait que les deux partis de la majorité aient choisi d'unir leur force, certainement plus par prudence que par unité de vue et de programme. Compte tenu de la mauvaise santé et de la réputation en berne de l'actuelle majorité présidentielle de François Hollande, ces élus d'opposition pourraient bien voir leur nombre fondre comme neige au soleil de Mars.
Pour sa part, Charlotte Pommier, rédactrice en chef dans un quotidien médical, a été nommée par les militants du Parti de Gauche (PG) pour représenter leur mouvement aux élections municipales à Vincennes.
Pour sa part, Charlotte Pommier, rédactrice en chef dans un quotidien médical, a été nommée par les militants du Parti de Gauche (PG) pour représenter leur mouvement aux élections municipales à Vincennes.
Lire l'article de 7 à Vincennes : http://www.vincennes-hebdo.fr/Elections-municipales-J-100-mais-qui-s-y-interesse_a1218.html
Lire l'article du Parisien : http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-de-marne-94/le-parti-de-gauche-designe-son-representant-a-vincennes-14-01-2014-3490865.php
Lire l'article du Parisien : http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-de-marne-94/le-maire-de-vincennes-candidat-a-sa-succession-09-01-2014-3475325.php
dimanche 17 novembre 2013
Financement des nouveaux rythmes scolaires : 23 Maires du Val-de-Marne demandent au Premier Ministre de suspendre la mise en œuvre du décret Peillon
La réforme des rythmes scolaires, imposée par le Gouvernement aux enseignants, aux parents et aux élus, suscite une forte inquiétude dans le Val-de-Marne.
23 Maires* ont décidé d’en appeler au Premier Ministre. Déterminés à ne pas mettre en œuvre cette réforme dans les conditions actuelles, ils demandent au Premier ministre de compenser à l’euro près et de façon pérenne toutes les dépenses dont l’État, au travers de cette réforme, se décharge sur les communes.
Depuis le lancement de cette réforme par le Gouvernement, la plupart des communes du Val-de-Marne ont engagé une réflexion pour élaborer un Projet Éducatif Territorial qui réponde aux exigences de bien être et d’épanouissement des enfants. Très rapidement conscientes des problèmes multiples à résoudre, toutes les communes du Val-de-Marne, quelle que soit la couleur politique de leur Maire, ont décidé sans se concerter de reporter à la rentrée 2014 la mise en œuvre de cette réforme. Elles répondaient en cela aux demandes formulées par la très grande majorité des enseignants et des représentants de parents d’élèves. Les exemples donnés par des villes – Paris en tête – qui ont décidé d’appliquer cette réforme dès la rentrée 2013, montrent que cette précipitation était irresponsable.
Force est de constater que de très nombreuses difficultés ne pourront pas être résolues d’ici la prochaine rentrée scolaire dans les circonstances créées par le décret Peillon, rédigé dans la hâte et sans réelle analyse de ses conséquences :
- impossibilité de recruter en nombre suffisant des animateurs diplômés pour encadrer les nouvelles activités, avec des conséquences sur la sécurité des enfants (en particulier dans le cadre des sorties),
- impossibilité de trouver, dans de très nombreuses villes, les locaux susceptibles d’accueillir les enfants et, le cas échéant, de réaliser en temps utile les travaux indispensables à leur adaptation,
- impossibilité de prendre en charge sur le budget communal les dépenses générées
par ces nouvelles activités.
Les récentes annonces du Gouvernement : assouplissement du taux d’encadrement des enfants pour une durée de 3 ans et reconduction en 2014 de l’aide financière spécifique de l’État (50 € par élève alors que le surcoût minimum évalué par les communes est d’environ 150 €), ne sont pas de nature à rassurer les Maires qui devront assumer dans la durée une
réforme dont les effets dévastateurs ont été découverts par les villes cobayes
. Ils s’insurgent, par ailleurs, contre la décision du Gouvernement de conditionner son aide financière à des critères discriminatoires qui rompent le principe d’égalité de traitement des communes.
En agissant ainsi, l’Etat place les communes devant une alternative simple :
- soit, pour offrir des activités sportives, culturelles, scientifiques... de qualité, elles augmentent considérablement leurs impôts locaux pour payer cette nouvelle "taxe Peillon", ce qui est inacceptable tant par les Français qui expriment leur ras-le-bol fiscal, que par les élus qui ont choisi en période "d'overdose fiscale" de protéger le pouvoir d'achat de leurs citoyens.
- soit elles organisent à moindres frais des activités qui ne présentent aucun intérêt pour l’enfant et son épanouissement, ce qui est inacceptable pour les familles.
Les Maires signataires refusent cette alternative. Ils soutiennent les parents d’élèves etl es enseignants qui ne veulent pas que cette réforme mal pensée, mal évaluée, mal préparée porte atteinte aux intérêts des enfants.
Aussi, les 23 Maires signataires de cet appel demandent-ils au Premier Ministre de :
- suspendre la mise en œuvre du décret Peillon,
- ouvrir une réelle concertation avec l’association des Maires de France,
- garantir la pérennité des conditions assouplies pour l’encadrement des enfants,
- garantir aux communes, dans le respect des dispositions constitutionnelles sur l’autonomie des collectivités territoriales, la compensation intégrale des charges que l’Etat a décidé, au travers de cette réforme, de leur transférer. Faute de quoi, ils se réservent le droit de ne pas mettre en œuvre cette réforme lors de la rentrée 2014.
23 Maires* ont décidé d’en appeler au Premier Ministre. Déterminés à ne pas mettre en œuvre cette réforme dans les conditions actuelles, ils demandent au Premier ministre de compenser à l’euro près et de façon pérenne toutes les dépenses dont l’État, au travers de cette réforme, se décharge sur les communes.
Depuis le lancement de cette réforme par le Gouvernement, la plupart des communes du Val-de-Marne ont engagé une réflexion pour élaborer un Projet Éducatif Territorial qui réponde aux exigences de bien être et d’épanouissement des enfants. Très rapidement conscientes des problèmes multiples à résoudre, toutes les communes du Val-de-Marne, quelle que soit la couleur politique de leur Maire, ont décidé sans se concerter de reporter à la rentrée 2014 la mise en œuvre de cette réforme. Elles répondaient en cela aux demandes formulées par la très grande majorité des enseignants et des représentants de parents d’élèves. Les exemples donnés par des villes – Paris en tête – qui ont décidé d’appliquer cette réforme dès la rentrée 2013, montrent que cette précipitation était irresponsable.
Force est de constater que de très nombreuses difficultés ne pourront pas être résolues d’ici la prochaine rentrée scolaire dans les circonstances créées par le décret Peillon, rédigé dans la hâte et sans réelle analyse de ses conséquences :
- impossibilité de recruter en nombre suffisant des animateurs diplômés pour encadrer les nouvelles activités, avec des conséquences sur la sécurité des enfants (en particulier dans le cadre des sorties),
- impossibilité de trouver, dans de très nombreuses villes, les locaux susceptibles d’accueillir les enfants et, le cas échéant, de réaliser en temps utile les travaux indispensables à leur adaptation,
- impossibilité de prendre en charge sur le budget communal les dépenses générées
par ces nouvelles activités.
Les récentes annonces du Gouvernement : assouplissement du taux d’encadrement des enfants pour une durée de 3 ans et reconduction en 2014 de l’aide financière spécifique de l’État (50 € par élève alors que le surcoût minimum évalué par les communes est d’environ 150 €), ne sont pas de nature à rassurer les Maires qui devront assumer dans la durée une
réforme dont les effets dévastateurs ont été découverts par les villes cobayes
. Ils s’insurgent, par ailleurs, contre la décision du Gouvernement de conditionner son aide financière à des critères discriminatoires qui rompent le principe d’égalité de traitement des communes.
En agissant ainsi, l’Etat place les communes devant une alternative simple :
- soit, pour offrir des activités sportives, culturelles, scientifiques... de qualité, elles augmentent considérablement leurs impôts locaux pour payer cette nouvelle "taxe Peillon", ce qui est inacceptable tant par les Français qui expriment leur ras-le-bol fiscal, que par les élus qui ont choisi en période "d'overdose fiscale" de protéger le pouvoir d'achat de leurs citoyens.
- soit elles organisent à moindres frais des activités qui ne présentent aucun intérêt pour l’enfant et son épanouissement, ce qui est inacceptable pour les familles.
Les Maires signataires refusent cette alternative. Ils soutiennent les parents d’élèves etl es enseignants qui ne veulent pas que cette réforme mal pensée, mal évaluée, mal préparée porte atteinte aux intérêts des enfants.
Aussi, les 23 Maires signataires de cet appel demandent-ils au Premier Ministre de :
- suspendre la mise en œuvre du décret Peillon,
- ouvrir une réelle concertation avec l’association des Maires de France,
- garantir la pérennité des conditions assouplies pour l’encadrement des enfants,
- garantir aux communes, dans le respect des dispositions constitutionnelles sur l’autonomie des collectivités territoriales, la compensation intégrale des charges que l’Etat a décidé, au travers de cette réforme, de leur transférer. Faute de quoi, ils se réservent le droit de ne pas mettre en œuvre cette réforme lors de la rentrée 2014.
* Les Maires signataires de l’appel :
Christian Cambon, Sénateur-maire de Saint-Maurice
Gilles Carrez, Député-maire du Perreux-sur-Marne
Henri Plagnol, Maire de Saint-Maur des Fossés
Richard Dell'Agnola, Maire de Thiais
Olivier Dosne, Maire de Joinville-le-Pont
Jean-Pierre Spilbauer, Maire de Bry-sur-Marne
Marie-Carole Ciuntu, Maire de Sucy-en-Brie
Jean-Marie Brétillon, Maire de Charenton-le-Pont
Laurent Lafon, Maire de Vincennes
Jean-Claude Gendronneau, Maire de Santeny
Guy Le Doeuff, Maire d'Ormesson-sur-Marne
Georges Urlacher, Maire de Périgny-sur-Yerres
Michel Herbillon, Député-maire de Maisons-Alfort
Jacques-Alain Benisti, Député-maire de Villiers-sur-Marne
Patrick Beaudouin, Maire de Saint-Mandé
Didier Gonzales, Maire de Villeneuve-le-Roi
Jean-Jacques Jégou, Maire du Plessis-Trévise
Bernard Haemmerlé, Maire de Chennevières-sur-Marne
Jean-Claude Perrault, Maire de Mandres-les-Roses
Alain Josse, Maire de Marolles-en-Brie
Jacques J. P. Martin, Maire de Nogent-sur-Marne
Raymond Charresson, Maire de Rungis
Daniel Wappler, Maire de Villecresnes
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